Effrayant: Affi et Alcide coupant la route de Gbagbo en 2010/20011

SABOTAGE DES RELATIONS GBAGBO-POUTINE : AFFI N’GUESSAN, LE CHEF D’ORCHESTRE !!!

Et quand on pense que c’est dans les officines d’Affi que l’on a crée le slogan de l’imminence de l’arrivée des russes en mars/avril 2011 !

Ce n’est secret pour personne que la Russie a était l’un des meilleurs soutiens de l’administration Gbagbo, notamment à l’ONU contre les résolutions bidons de la France. En effet, pour justifier ses très bons rapports avec le Président Poutine, le Président Laurent Gbagbo disait sur RFI : « Je n’ai pas besoin d’aller en France voir le Président français Nicolas Sarkozy pour que nous ayons de bonnes relations pour nos deux États. Car, malgré que je n’ai jamais rencontré le Président Poutine, il n’empêche que nous avons de très bons rapports ».

Mais alors comment cette Russie n’a-t-elle pas pu bloquer la dernière résolution barbare autorisant la France à faire la guerre à la Côte d’Ivoire sous prétexte de détruire les armes lourdes ? La réponse à cette violente question que se posent les Panafricains en général et les pro-Gbagbo en particulier, peut se trouver certainement ici. Permettez-nous de retenir en outre deux points non moins importants que les autres après la signature de l’accord politique de Ouaga à savoir :
– Le désarmement de la rébellion Ivoirienne deux mois avant la date des élections.
– L’organisation du service Civique pour les démobilisés de la rébellion et des groupes d’auto-défenses.

Concernant le désarmement, Dieu seul sait le rôle nocif qu’a joué l’ex-Ministre de la Défense Michel Amani N’guessan qui rassurait avec foi et certitude que le désarmement des rebelles était une réussite. S’agissant du service Civique qui est le point clé de notre intervention, nous savons tous que c’est par appel d’offre que le Président Gbagbo a géré ce volet de l’accord. Sur ce point, nous avons eu plusieurs prétendants parmi lesquels on peut citer la France, les USA, Israël et la Russie. Ainsi, après exposé des uns et des autres, les autorités ivoiriennes ont opté pour le choix de la Russie. Pour ce faire, le Kremlin était représenté par M. Ari Ben Menashe, l’homme aux quatre nationalités (Israëlo- Iranien, car de Père Israélien et de Mère Iranienne et aussi de nationalité Russo-canadienne) qui a entre autre assuré le poste de Directeur de Cabinet du défunt premier ministre israélien Itzrac Rabin. Il est aussitôt reçu par le Chef d’Etat Ivoirien et à la suite des échanges, le montant de plus de 200 milliards est confirmé. Dès lors, le Président Gbagbo instruit le diplomate Alcide Djedjé pour parfaire les dispositions diplomatico-administratives. Mais c’était sans compter avec les services français pour saboter l’accord.

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C’est ainsi que Messieurs Affi N’guessan, Président du FPI et Kadet Bertin, conseiller du Président Gbagbo sans oublier Alcide Djedjé lui-même, ses collaborateurs décident à l’insu du Chef d’Etat Ivoirien d’exiger une commission à l’envoyé russe non sans lui avoir rendu visite à sa résidence privée du Canada. En outre, ils lui ont laissé deux numéros de comptes pour le transfert de pas moins de 30 milliards.

Trouvant cette démarche très gauche, le représentant russe a répondu par l’affirmatif tout en pensant à la négative. N’ayant pas été satisfait, alors que la date pour le transfert du quart de la somme au russe par l’état Ivoirien approchait, M. Affi N’guessan et acolytes décident de passer à l’offensive en représailles au refus du Russe. C’est ainsi que M. Alcide Djedjé retourne aux USA pour saisir l’administration Obama à travers les services de Mme Hillary Clinton, non sans avoir dit qu’il a été envoyé par le Président Gbagbo qui refuse d’entrer dans le deal de blanchiment d’argent tel que proposé par M. Ari Ben Menashe.

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Par conséquent, le Président Ivoirien demande aux USA de prendre toutes les dispositions pour décourager ce « malfrat » russe. Comme il fallait s’y attendre, les USA bloquent les comptes privés de Ben Menashe à travers son entreprise de Lobbying basé au Canada. Après cette sale besogne, M. Alcide Djedjé revient au bord de la langue Ébrié pour dire au Président Ivoirien que le Russe en question est un dangereux mafieux recherché par les services américains, qui n’ont pas manqué de bloquer ses comptes.

Au vu des preuves fabriquées mais réelles, le numéro 1 Ivoirien suspend l’entrée en vigueur de l’accord du service civique avec la Russie. De son côté, le responsable russe saisit ses avocats ainsi que les renseignements russes pour comprendre l’origine de ses problèmes et le déblocage de ses comptes. Après investigations et tractations, les services russes reçoivent des mains des services américains l’information reçue du Président Ivoirien à travers son représentant à l’ONU, non sans avoir vérifié l’information auprès du Diplomate Alcide Djedjé qui l’a confirmée sans gêne. Telle a été la base des brouilles entre le n°1 Ivoirien et les autorités russes. Raison pour laquelle aussi bien les Russes que leurs alliés Chinois se sont abstenus lors du vote de la dernière résolution onusienne sur la Côte d’Ivoire, même si celle-ci donnait feu vert à la France et ses alliés de faire la guerre au Président Laurent Gbagbo et à son peuple qui l’a réélu.

Cette attitude perfide des collaborateurs du Chef d’Etat Ivoirien est l’une des raisons qui auraient plongés les si bonnes relations entre la Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo et la Russie de Poutine Vladimir. Pour conclure, c’est n’est qu’après la chute de l’administration Gbagbo, suivi de multiples trahisons de certains comme Affi qui a la germe de la trahison en lui- il n’est pas à son premier acte- que la Russie s’en est rendue compte et selon les indiscrétions elle en aurait souffert. Car, le service Civique avait pour objectif de permettre à la Russie de faire venir ses soldats en Côte d’Ivoire. Se rattrapera-t-elle alors que son allié est maintenant à la CPI ? Affaire à suivre !

Dans La Dignité, Nous Vaincrons

DigneAfrique
Fréjus Koffi