Dominique Ouattara citée dans les biens mal acquis d’Omar Bongo?

Les Ivoiriens espèrent que madame Ouattara sera épinglée dans cette affaire…

BIENS MAL ACQUIS D’OMAR BONGO:DOMINIQUE OUATTARA SERA BIENTÔT DEVANT LA JUSTICE FRANÇAISE

Dominique Ouattara pourrait être questionnée sur les « biens mal acquis » en France d’Omar Bongo, selon L’Express du 1er mai 2019.

Les investigations menées par le parquet national financier sur les « biens mal acquis » en France d’Omar Bongo, feu président du Gabon, pourraient-elles faire une halte… au sommet de l’État ivoirien ? C’est la question que se posent nos confrères français de L’Express dans leur édition datée du 1er mai 2019.

UN SYSTÈME QUI AURAIT PERMIS, SELON LEUR HYPOTHÈSE, DE « MASQUER » L’ORIGINE DE PLUS DE 60 MILLIONS D’EUROS INVESTIS EN UNE DIZAINE D’ANNÉES

Les policiers chargés de l’enquête sur les nombreux appartements de luxe acquis dans les beaux quartiers de Paris ou en banlieue parisienne viennent de démonter un système qui aurait permis, selon leur hypothèse, de « masquer » l’origine de plus de 60 millions d’euros investis en une dizaine d’années par l’intermédiaire d’une société de décoration et d’une agence immobilière.

Cette dernière, AICI, a été fondée en 2011 par Dominique Ouattara, première dame de Côte d’Ivoire. Des dossiers saisis en 2018 montrent que l’agence réglait les biens aux vendeurs à la place de Bongo, révèle L’Express. Les transactions étaient payées grâce à des chèques de banque, ne laissant pas apparaître que les fonds étaient versés par une agence immobilière.

Un système semblant bien éloigné des règles de l’art, où la transparence des fonds est requise. Dominique Ouattara, toujours actionnaire d’AICI, pourrait en toute logique être questionnée sur les achats discrets de l’ex-potentat gabonais. Quant à la dirigeante actuelle de la société, elle avait déclaré aux policiers en novembre 2018 que l’agence n’avait pas eu conscience de jouer un rôle d’écran.

Ziazia Yema Eckla