Dame Ouattara entre vérité et mensonge…

Serge Gballou est avec Alexis Gnagno et 47 autres personnes.

DOMINIQUE OUATTARA ET LE TRAVAIL DES ENFANTS.
ELLE CRIE AUJOURD’HUI AU SCANDALE.

« Tel qui est pris qui croyait prendre … »

En 2009 elle sillonnait le monde entier pour vilipender le Président Laurent GBAGBO et la Côte d’Ivoire d’utiliser les enfants dans les plantations de cacao et de café.

Elle et son mari brandissaient l’enquête commanditée auprès de leurs soutiens américains pour salir l’image de la Côte d’Ivoire.
Comme dit le proverbe latin de 1757
« Tel qui se moque de vous a aussi son ridicule ».

Le dernier rapport de la NORC l’institut de recherche de l’université de Chicago, vient d’épingler Fanta Gbê et la Côte d’Ivoire de ne pas utiliser à bon escient les financements qu’elle a reçu pour réduire le travail des enfants dans les plantations de cacao.
En comparaison des enquêtes de 2008/09 et de 2013/14, l’institut estime que les chiffres n’ont pas véritablement évolué à la baisse.

Dominique Ouattara conteste les chiffres et refuse de reconnaître l’enquête de 2018/19. Elle peste, elle fulmine et fustige ces amis d’hier

Quand on a surfé sur des réalités culturelles pour en faire des arguments de campagne, cela vous rattrape tôt ou tard.

GBAGBO n’est plus là, vous avez perçu des centaines de millions pour combattre le fléau; rien n’y fît et vous voilà kôcrôcô comme on dit à Daoukro.

 » Qui se moque du temps, le temps se moque de lui » proverbe français 1855.
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Côte d’Ivoire : Rapport de NORC sur le travail des enfants, le CNS tranche : « la Côte d’Ivoire ne peut approuver l’enquête 2018/19 sous sa forme actuelle défectueuse »

Le 29 juin 2020, NORC publiera son rapport d’enquête 2018/19 sur le travail des enfants dans la production de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana.

L’objectif principal de ce rapport d’enquête est d’évaluer la prévalence du travail des enfants dans la production de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana par rapport aux données des enquêtes 2008/09 et 2013/14 menées par l’Université de Tulane. Ces enquêtes sont financées par le Département du travail des États-Unis (USDOL) dans le cadre de la mise en œuvre du protocole Harkin-Engel.

Le Gouvernement ivoirien est fermement résolu à éliminer le travail forcé des enfants dans le secteur du cacao, et nous sommes fiers des progrès accomplis à cet égard au cours des dernières années. En fait, l’année dernière, la Côte d’Ivoire a été l’un des douze pays à avoir reçu la plus haute évaluation par l’USDOL de «progrès significatifs» pour notre travail visant à éradiquer le travail des enfants dans l’industrie du cacao. La Côte d’Ivoire a obtenu cette désignation de «progrès significatif» six années de suite par l’USDOL.

Le projet de rapport de la NORC note ces domaines de réussite, notamment la forte baisse du nombre moyen d’heures travaillées par les enfants dans la production de cacao et la forte augmentation de la fréquentation scolaire des enfants des ménages agricoles dans les zones de culture du cacao.

Néanmoins, nous avons des préoccupations importantes concernant les aspects fondamentaux du rapport en raison de lacunes largement reconnues avec certaines des méthodes utilisées dans l’enquête Tulane 2013/14. Ces défauts, qui comprennent l’échantillonnage et l’extrapolation et les problèmes liés à la période de référence pour la collecte de données, rendent impossibles les comparaisons précises entre certaines données clés entre l’enquête NORC et celles menées par l’Université Tulane et entraîneraient probablement des conclusions trompeuses à tirer de l’enquête NORC.

Au cours des derniers mois, plusieurs ateliers techniques ont eu lieu à Abidjan et Washington, D.C.au cours desquels nous avons partagé avec NORC et USDOL ces commentaires et préoccupations concernant les insuffisances de la méthodologie de l’enquête 2018/19.

Malgré la reconnaissance de ces erreurs méthodologiques (voir le résumé du rapport de la NORC 2018/19) et de leurs impacts potentiels sur la crédibilité des conclusions de l’enquête 2018/19, la NORC et l’USDOL n’ont jusqu’à présent pas souhaité apporter les modifications nécessaires, citant contraintes de comparaison des données.

Par conséquent, la Côte d’Ivoire ne peut approuver l’enquête 2018/19 sous sa forme actuelle défectueuse.

Abidjan, le 25 mai 2020

Le président du CNS

Mme Dominique OUATTARA? Koaci.com

PS, petit rappel, quelques semaines après le putch d’avril 2011 des cars entiers veant du Burkina Faso étaient remplis d’enfants mineurs, en provenance du Burkina Faso, envoyés par leurs familles ou kidnapés par des marchands. Que sont-ils devenus?