Damama Pickas toujours aux mains d’Interpol

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Après avoir passé la nuit dans un commissariat, Damana Pickass remis à Interpol qui réclame une copie de la loi d’amnistie d’août 2018.

Extradition ou libération immédiate. ?
Union de prière.!
Il est 13 H 00 à ACCRA au Ghana.
Gilles Christ Djedje

Accra 13h45, nous sommes au siège d’interpol.

La traduction de l’ordonnance d’amnistie a été faite pour l’ajouter à d’autres documents. Les avocats sont en discussion avec les autorités policières dans un bureau en présence du ministre Justin Katinan Kone, porte Parole du Président Laurent #GBAGBO.

Le VP Damana Adia Pickass que jai pu appercevoir et qui est aussi présent dans ce bureau, discute avec eux. Il est assis, malgré la fatigue dû au manque de sommeil, il a le sourire. Il est Menotté, il lève les mains pour me les montrer et avec un sourire il me dit : « Jeune, tu vois, jai pris le brassard de capitaine. Actuellement j’oriente le jeu, mais je peux te le passer avec plaisir si tu veux », je lui reponds « sans façon, tu es tout beau avec ça » et nous rions pour détendre un peu l’atmosphère.

C’est davantage rassuré par sa sérénité et le moral d’acier hérités de son père Laurent #GBAGBO que je retourne au secrétariat, rejoindre le DG Mangly, Idriss Ouattara, Lallie Olivie, Roger Dakouri Diaz, et des dizaines d’autres exilés qui viennent massivement apporter leur soutien au VP.

L’esprit est bon, l’ambiance se normalise. Gardons la Foi, ca va aller.
Kakry Khaza
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#GHANA: NOUVELLES DU MATIN

Il est 8h30 lorsqu’on me permet d’échanger avec le vice-président du Front Populaire Ivoirien chargé de la politique de la jeunesse et du service civique, le camarade Damana Adia Pickass, le vieux comme je l’appelle. Il y a 3 policiers entre nous et une sorte de comptoir.

Ses codétenus l’appellent et il apparait, physiquement épuisé. « Fier on dit quoi » me lance t-il souriant. Je souris aussi mais il me connaît et il sait par la teinte de mon visage que je suis effondré à le voir derrière ces barres de fer, et dans cette tenue… Il reprend aussitôt: » c’est rien ça jeune… » du coup je me souviens qu’il fut syndicaliste, l’un des meilleurs responsables du plus illustre des syndicats estudiantins de notre pays. Et il a connu la prison et la torture pendant une longue période.

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Je reprends mes esprits et on débute la conversation comme à nos habitudes en période de normalité. Je lui donne les nouvelles de la toile, vos messages de soutiens, votre grande mobilisation, je cite quelques noms au passage. Je l’informe aussi que le COJEP, L’UNG pour ce qui était d’hier ont fait des déclarations. Lui aussi me donne ses news et des instructions que j’exécute. Je passe quelques coup de fil et je reviens vers lui. Mais nos échanges au fur et à mesure détendus et enthousiastes semblent gêner les policiers interposés entre lui et moi. L’un d’eux ne manque pas de me dire « masta you talk too much ». Mais l’heure de fin de visite était arrivée et Idriss Ouattara m’avait rejoint pour donner quelques infos et aller à d’autres missions.

À 10h35 où j’écris, il a pris son petit déjeuner que nous lui avons acheté et je suis avec les autres à une distance où il peut nous faire signe quand il aura un besoin pressant.

Son moral est haut, même s’il est désolé de cette attitude des autorités policières du Ghana. Il garde espoir que la raison triomphera. Il vous salue et salue votre mobilisation pour sa cause, tous autant que vous êtes. Nous attendons les agents d’interpol.
source: fier ivoirien