CPI : « Les femmes mortes d’Abobo étaient essentiellement des sujets de sexe masculin»

dixit l’expert médico-légal français appelé à la barre…
En somme la CIV est le premier pays à avoir mise en place une communauté transgenre, mais les individus n’ont pas survécu…

Le procès de Laurent Gbagbo et Blé Goudé a repris ce mercredi 11 octobre 2017 à la Cour pénale internationale (CPI) avec l’interrogation de Eric Baccard, expert médico-légal français.

Interrogé à livrer les resultats des enquêtes sur les corps des femmes tuées à Abobo en mars 2011, l’expert médico-légal a déclaré n’avoir pas pu faire de prélèvements sur les corps mais uniquement avoir travaillé sur des éléments fournis par l’Etat ivoirien. « Nous avons travaillé sur des échantillons qui nous été fournis par des médecins ivoiriens tels que Hélène Yapo Été. Donc, nous n’avons pas fait de prélèvements directs sur les victimes », a-t-il fait savoir.

Selon Eric Baccard, qui dit détenir la plupart de ses informations des autorités ivoiriennes, les corps du carré proviendraient des victimes du marché Siaka Koné d’Abobo. « Lors de la visite du cimetière en 2014, la tombe d’une certaine Bamba n’a pas été retrouvée. Par contre, nous avons fait une analyse d’ADN sur le corps d’une autre personne qui, elle n’était pas présente, mais cette analyse s’est avérée négative (…) L’ADN n’aurait pas permis de confirmer l’identité de Massany. Les femmes mortes d’Abobo étaient essentiellement des sujets de sexe masculin », a confié le médecin légiste.
Apr-news.fr