CPI, les dernières nouvelles

M. Le Président, les juges ont bien fait leur travail de justice en rendant la décision du 15 janvier 2019. Ils ont agi en respectant les droits des accusés, les droits de l’homme internationalement reconnus et conformément aux dispositions du statut de Rome.

maitre Altit, avocat de Laurent Gbagbo

LES INCONGRUITÉS ET LES INCOHÉRENCES DU PROCUREUR SEMBLENT AGACER LE JUGE MORRISON.

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Nous suivons avec attention les débats pour voir jusqu’où le procureur de la CPI peut être mauvaise perdante. Elle charge le juge Cuno Tarfusser d’avoir rendu « une décision déraisonnée » (sic)! Or, à notre avis, c’est elle qui parait plus incohérente. En effet, elle affirme qu’elle « ne met pas en doute l’intégrité des juges de la majorité de la première instance » mais en même elle les accuse d’avoir pris « une décision déraisonnée » dans une affaire si grave. Alors comment qualifier cela si ce n’est mettre en doute leur intégrité ?

Cette incongruité et cette faiblesse dans l’argumentaire du procureur semblent agacer le vieux juger, tonton Morrison. Parce que dans la juridiction Anglo-saxonne sur laquelle est basée le statut de Rome qui régit la CPI, dès le premier mensonge découvert des témoins ainsi que des falsifications des preuves au niveau du procureur, on arrête tout avec option de poursuite contre les plaignants, c’est-à-dire ici contre FATOU Bensouda et ses acolytes malfaisants. C’est ce qui s’est passé par exemple dans l’affaire DSK, aux États-Unis quand bien même il était à un certain degré responsable d’acte pas catholique, la dame ménagère de chambre Nafissiatou avait menti. Et cela avait profité à tonton DSK, quand la justice américaine, malgré les gesticulations de la justice française, a laissé tomber l’affaire.

Malheureusement, ici, cette CPI est corrompue par la classe politique française qui veut régler par la justice internationale, un problème qu’elle n’a pu régler par l’assassinat d’un souverainiste africain comme elle a toujours eu l’habitude de le faire. Mais cette fois-ci une majorité se dégagera au terme des audiences actuelles pour débouter la confrérie Bensouda car pour Tonton Morrison,  » la défense n’a aucune obligation de présenter des témoins, on ne peut pas l’y obliger et c’est son droit . C’était au procureur de présenter des éléments de preuves et elle l’a déjà fait et ne pourra pas en rajouter. »

Moi ma valise est prête pour retourner dans mon village avec mes parents libres.
Excellence Zadi Vacka

C’est un procès entaché de vice dans lequel le procureur demande exactement ceci à la chambre : « accordez moi encore une chance pour introduire de nouvelles charges. » Si la chambre la suit ça serait ouvrir une boîte de pandore…

Me Knopps, avocat de Charles Blé Goudé

VOUS AVEZ DIT ERREURS JUDICIAIRES À LA CPI MADAME BENSOUDA ?

Dans ce faux procès que vous avez fait à Laurent Gbagbo et Blé Goudé, s’il y a erreurs judiciaires à la CPI que nous avons notées:

– c’est d’abord la fausse accusation contre seulement Laurent Gbagbo et Blé Goudé dans une crise ivoirienne où il y a eu deux camps qui se sont opposés et tirés dessus;

– c’est le transfèrement de Laurent Gbagbo hors procédure;

– c’est la confirmation des charges contre le président Laurent Gbagbo alors qu’il y avait une insuffisance de preuves dans le dossier d’accusation ;

– ce sont vos faux témoins à charge choisis on ne sait comment ;

– c’est l’acharnement inutilement méchant que vous et collaborateurs avez exercés contre Laurent Gbagbo et Blé Goudé accusés faussement de »crimes contre l’humanité »…

Et pour corriger donc, toutes vos erreurs commises dans un dossier extrêmement sensible parce que portant sur le respect des droits de l’homme gravement violés dans ce procès, les juges Cuno Tarfuser et Henderson de la chambre de première instance I ont acquitté Laurent Gbagbo et Blé Goudé le 15 janvier 2019. Malheureusement, sur votre manœuvre, les juges d’appel ont commis une autre erreur grave le 1er février 2019 en mettant des conditions à la libération de prison de Laurent Gbagbo et Blé Goudé, conditions qui les ont maintenus inutilement et exagérément, durant plus d’un an, dans les liens de détention malgré leur acquittement. C’est pourquoi, les juges d’appel s’étant rendus compte, sur insistance des avocats de la défense de l’erreur judiciaire grave dans laquelle vous les avez entraînée ont levé le 28 mai 2020 toutes les conditions restrictives à la liberté de Laurent Gbagbo et Blé Goudé qui sont acquittés.
Enfin, comme vous ne voulez pas tirer les leçons de vos erreurs judiciaires, vous commettez encore une autre erreur en revenant devant nous, cette fois ci, avec un faux dossier d’appel que vous madame Fatou Bensouda et vos collaborateurs défendez en ce moment devant la chambre d’appel. Et c’est vous qui accusez les juges de première instance qui ont réparé vos erreurs d’avoir commis des erreurs judiciaires parce qu’ils ont libéré des hommes faussement accusés et injustement détenus et dont vous n’avez pas pu établir la moindre culpabilité.

Pour toutes ces erreurs et parce que vous ne voulez pas apprendre de vos propres erreurs et en tirer toutes les conséquences, vous serez déboutée , définitivement, à l’issue des audiences d’appel qui s’achèvent aujourd’hui mercredi 24 juin, car Laurent Gbagbo et Blé Goudé n’auraient jamais dû être à La Haye et devant la CPI. Acquittés et libres totalement, ils rentreront bientôt en Côte d’Ivoire. Il vous appartient, maintenant si vous le voulez, de corriger vos erreurs à l’effet d’être crédibles vis à vis de vos mandants en donnant, enfin, les résultats de l’enquête que vous dites avoir diligentée dans le camp de Ouattara depuis 2013.
Excellence Zadi Vacka

« La défense n’a aucune obligation de présenter des témoins, on ne peut pas l’y obliger et c’est son droit . C’était au procureur de présenter des éléments de preuves et elle l’a déjà fait et ne pourra pas en rajouter. »

Juge HOWARD MORRISON de la Cour d’appel de la CPI