CPI, les bribes glanées sur la toile

Merci à Aird-Alliance Côte d’Ivoire, Digne Ivoirien, Woyô-Mogô Beugre, Alexis Gnagno, Léo Cote d’Ivoire, Petit Koffi, Boris Kanonhon, Serge Koffi,Olivier Gnongoue, Excellence Zadi, Achille Affi, Fernand Dédeh.
La procureure brillait à nouveau par son absence, trop occupée à monter un nouveau dossier: Bachar el Assad…

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Pour ceux qui n’ont pas pu suivre l’audience de ce jour 10 février 2017 à la CPI
Video1: https://m.youtube.com/watch?v=qDhtgwcG7oI
Video2: https://m.youtube.com/watch?v=9fC5fHApV28
Video3: https://m.youtube.com/watch?v=rVlCADxpNOo
Video4: https://m.youtube.com/watch?v=V62WX-wyAyI
Video5: https://m.youtube.com/watch?v=O3aJCM63SM8
Video6: https://m.youtube.com/watch?v=dTDv7lXXXJQ

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Voici le témoin du jour . Il dit être né le 11 janvier 1966 , de nationalité ivoirienne et est actuellement CHEF DU DISTRICT à la Direction de la Police Nationale à Abidjan. Il fut commissaire auparavant du 20eme , du 3eme , du district de Divo et de Yamoussoukro.
Avant de commencer , il a dit au juge déjà avoir très peur. Il dit qu’il a peur car il est toujours en service à Abidjan et qu’il a peur que le témoignage qu’il fera ne se retourne contre lui et que ceci ne lui porte préjudice au pays. Il dit qu’il a donc besoin de garantie nécessaire afin de témoigner.
Le Juge lui a donc octroyé un avocat du nom de Me AHOUN qui le conseillera comme un enfant sur l’auto-incrimination.

Quand dire la vérité à la cpi devient inquiétant à Abidjan . Pourquoi un témoin de l’accusation peut avoir pour sa sécurité , un commissaire ?
Le Commissaire Adomo Bonaventure Séverin est le témoin du jour actuellement CHEF DU UTC à la Direction de la Police Nationale à Abidjan.
Avant de commencer , il a dit au juge déjà avoir très peur. Il dit qu’il a peur car il est toujours en service à Abidjan et qu’il a peur que le témoignage qu’il fera ne se retourne contre lui et que ceci ne lui porte préjudice au pays. Il dit qu’il a donc besoin de garantie nécessaire afin de témoigner!

Un commissaire de police, ancien chef du District d’Adjamé, aujourd’hui, chargé d’études à la direction générale de la police nationale, témoigne.
Monsieur le témoin, vous êtes ici pour dire la vérité:
Tout le monde savait à Abidjan qu’il y avait une marche le 16 décembre 2010 sauf vous, alors que vous étiez commissaire de police?
Réponse du témoin:
On est ici pour dire la vérité sur ce qui s’est effectivement passé. La question qui m’a été posée est relative aux instructions reçues auparavant et je le confirme je n’ai reçu aucune instruction avant le 16 décembre. Maintenant, le jour de la marche, j’ai été appelé par le PC radio pour me traduire les instructions du préfet de police pour vérifier s’il y avait une marche.

Le témoin : << J’ai été saisi par le préfet pour s’informer sur une marche. J’ai reçu l’ordre de disperser cette  » marche  » avec les moyens conventionnels, et avec des grenades lacrymogènes. Il n’y a jamais eu de marche ce 16 décembre 2010, au sens républicain du terme. Sinon le préfet de police ne m’aurait pas appelé pour vérifier l’information selon laquelle il y aurait une  » marche « . Il aurait été au courant avant. Les petits mouvements qu’ils y avaient se faisaient entre les partisans du président élu par la communauté internationale et ceux du président élu constitutionnellement.>>

Le témoin dit avoir retrouvé la mémoire…
Témoin (Adomo Guillaume) : Maître, j’avoue que le jour ou j’ai déposé devant les enquêteurs de la cpi, ils m’ont surpris avec ces questions. Donc, je n’avais toutes les idées, je n’avais pas touts les éléments nécessaires . C’est les premières réponses que j’ai donné parce-que il y avait encore quelques petites confusions qui étaient dans ma tête du au faite qu’il venait de passer cinq (5) que cette affaire avait eu lieu. Mais avec le temps j’ai réfléchi, j’ai eu le temps de me rappeler très bien ce qui s’est passé ce jour là. Et comme je suis la pour dire la vérité, je vous dit exactement…ce qui ‘s’est passé…

Le témoin se fâche contre le procureur, persiste et signe…..
Le témoin au procureur. : « Je veux que ce soit clair pour vous monsieur le procureur sinon nous continuerons à nous lancer des piques. Je suis ici pour dire la vérité et j’ai prête serment. Lorsque les enquêteurs de la CPI m’ont interrogé j’ai donné des informations mais à cet instant je n’avais pas bonne mémoire. C’était un peu flou dans ma tête. Monsieur le juge j’aimerais qu’on retienne ceci : c’est ce que je dis ici qui est la pleine vérité. Ne considérez pas ce que j’ai dit au bureau du procureur  »

Il y a déjà contradiction entre le procureur et son témoin. Ce qu’il a dit au gens de la CPI à Abidjan n’est pas semblable à ce qu’il dit aujourd’hui.
Le témoin interrogé sur cette différence de propos affirme que le jour où le procureur l’interrogeait en mars 2015, Il n’avait plus souvenir de certains propos et Il était dans une certaine disposition d’esprit mais aujourd’hui Il est là pour dire la vérité.

De Commissaire chef de District de Police, il est relégué au poste de chargé d’études du Directeur général de la Police Nationale. Rattrapage oblige.
On le met au garage pendant plus de 5 ans et on compte sur lui pour mentir.

Selon la lecture du paraphe du témoin au niveau de la mairie d’Adjamè il avait environ 1000
manifestants qui ont été dispersé par les éléments du Commissaire 3eme et 11eme Arrondissement.
Il ya eu 1 morts et 3 blessés. Ces manifestants obstrués la voie.
Les éléments qui étaient sous ma supervision ont utilisé les moyen conventionnel pour disperser la foule.C’est juste après une réunion à la préfecture de police que les commissaires du 3e Arrondissement et 11eme Arrondissement, m’ont dit qu’ils avaient trouvé les éléments de CCOS, version BMO sur les lieux, au moment des émeutes avec 1 morts et 3 blessés.
Selon le témoin: « c’est lors de la dispersion qu’ils ont été blessé ou soit dans la débandade »

Le témoin dit que les commissaires présents sur le terrain disent qu’ils ne pouvaient pas tout lui dire parce qu’ils avaient peur du CECOS mais En même temps il précise que les commissaires sur le terrain lui ont fait un rapport écrit .
Juste savoir si le CECOS était là quand Les commissaires faisaient le rapport écrit.

Selon le témoin « le district n’a pas de vocation de faire des enquêtes »

Le temoin dit que le GPP le soupçonnait d’accointance avec le Golf Hôtel.
Le GPP aurait demandé des armes au témoin qui aurait refusé, provoquant ainsi leur mécontentement.
Donc le GPP demandait des armes mais ne les a pas obtenues.

Dans la liste des commissaires cités par le témoin une Touré, un Bakayoko. Donc du Nord.
Difficile de prouver le plan commun avec ça.

 Si quelqu’un, parmi tous ceux qui me lisent, connaît personnellement le témoin du jour , prière entrer dans mon inbox et me communiquer son numéro pour l’interviewer comme ce fut le cas , avec Junior GBAGBO sur les circonstances de son interrogatoire avec les enquêteurs. Mais aussi et surtout pour l’encourager et le soutenir moralement pour la perte prochaine de son boulot.

Le témoin dit au juge Tarfusser.  » Pendant la crise, Il y avait un président élu par la communauté internationale et un autre élu constitutionnellement  »

Hum ça sent le témoin hostile. Voilà ce que ça donne quand on oblige les gens à témoigner.

CPI : Un procureur, demander à un commissaire de district s’il s’assurait que sa hiérarchie repercutait à la hiérarchie supérieure ses comptes-rendus. De quel droit un subalterne devrait s’assurer que son supérieur fait son travail ?

 

Maître N’Dri rappelle à la cour la mauvaise foi du bureau du Procureur car il lit (le bureau du procureur) la partie de la déclaration du témoin qui l’arrange en omettant la suite qui ne l’arrange pas. Le temoin avait bel et bien dit au procureur à Abidjan qu’il n’avait plus souvenir des faits car ça faisait 5 ans que les faits s’etaient passés.
Alors moi ça m’amène à m’interroger sur les conditions dans lesquelles le témoin est arrivé là. On ne lui a donc pas relu sa déclaration avant son passage aujourd’hui à la CPI? et pourquoi on l’interroge en mars 2015, 5 ans après les événements et une seule fois? Bon continuons de suivre.

Débat et confusion à la CPI. Le témoin Adomo Bonaventure avait déjà bien dit dans sa déposition qu’il ne se souvenait plus exactement de beaucoup de choses, donc trouble de mémoire, mais aujourd’hui étant donné qu’il a été régulièrement informé de venir témoigner, il a récupéré tous les éléments et refait sa mémoire; Il déclare donc que ce qu’il dit aujourd’hui, c’est ce qui est la VERITE.
Le procureur GARCIA qui relit la déposition du témoin veut faire croire que le témoin a deux langages, sans toutefois souligner que ce témoin avait bien notifier dans ladite déposition qu’il avait un trouble de mémoire sur les évènements de la grave crise qu’à vécu le peuple ivoire.

Me N’DRI qui à plusieurs reprises et Me ALTIT ont signifié au juge président que si nous voulons être JUSTE, le procureur devrait lire également que le témoin a aussi signifié dans la même déposition qu’il avait un trouble de mémoire et qu’il signifie aussi que ses dires d’aujourd’hui ne sont que la pure VERITE.

audience du jour. Me Altit demande l’arrêt immédiat de ce procès « injuste et illégal », selon ses propres termes. Le témoin du jour, comme tous les autres témoins présentés par l’accusation, ne se reconnait pas dans certaines déclarations antérieures, à lui attribuées par les enquêteurs. Le témoin, menaçant, a demandé à la cour de ne prendre en compte que ses nouvelles déclarations car tout était flou dans sa tête au moment de ses auditions précédentes par les enquêteurs. Ce qui sous-entend qu’il y a été contraint. Dès lors, il apparait fondé pour Me Altit et sa suite, de reclamer l’arrêt du procès, et ça ne sera que justice…

Le juge président qui a constaté le surplace depuis plus de 30mn a signifié aux avocats de la défense qu’ils auront leur temps d’interrogation qui leur permettra de poser toutes les questions qu’ils veulent et donc de laisser le procureur évolué.
#PS: Rappelons que le témoin est de l’accusation.

Le témoin dit avoir été saisi par le préfet de police pr s’informer sur la marche de rti.Il dit aussi avoir recu l’ordre de disperser cette marche avec les moyens conventionnels,et il précise bien avec des grenades lacrymogènes.
Il confirme donc ainsi qu’il n’y a jamais eu de marche, c’est au sens républicain du terme.
La thèse donc du plan commun tombe à l’eau.Il n’a jamais été question de tuer des gens mais plutot de les disperser avec des moyens conventionnels.

Donc pour ce procureur, parce que quelqu’un te demande une arme , tu devrais l’arrêter ? Comment un juriste pourrait-il qualifier cela ? Un délit de demande d’armes ? Vraiment, les questions de ce procureur sont une perte de temps. Ce procureur est très distrait. Il n’écoute pas les réponses du temoin ou il fait exprès pour meubler le temps.

Et le président Cuno a finalement raison de dire qu’avec le week-end, on ( il parle de l’accusation) revienda peut-être lundi avec des questions  » totalement pertinentes  » ( ce sont ses mots) , ce qui veut dire que les questions posées aujourd‘hui n’ont pas été  » totalement pertinentes ».

Mais nous savons déjà que lundi sera comme aujourd’hui parce qu’il n’y a rien.

Ce témoin là va souffrir lundi dans la main de La Défense .Trop d’incohérences dans ses dires .
Chef de district qui n’est au courant de rien .

J’observe que l’avalanche des mutineries Eburnéennes, est de nature à donner de la lucidité à plusieurs témoins à entendre..
Roger Dakouri Ledj

vous savez ce qui irrite le bureau du procureur?
Eh oui, pour la plupart du temps ils ont eu a faire a des témoins dozos, Combattants de la rébellion analphabètes avec qui ils pouvaient servir n’importe quel mensonge au monde.

Mais le témoin du jour est un commissaire de police qui en tant que Officier de Police Judiciaire, connaît les procédures d’interrogation et de témoignage. Ce témoin « est en voie d’hostilisation »

 Le colonel Amichia après son témoignage devant la CPI a perdu son poste de commandant et n’a rien reçu du post d’ambassadeur qui lui avait été promis Suite de son témoignage contre le Pr . Le gar a Bien vu ça il n’est pas fou

Me ALTIT « Que ce procès s’arrête car il est illégal et injuste. Tous les témoins nous démontrent ici que l’interrogatoire des 32 témoins fait pas les enquêteurs de la CPI n’est pas juste. Cela prend la forme d’une contrainte car le témoin est celui de l’accusation ».

Me CLAVER « Cet interrogatoire prend la forme et la tournure d’une torture ».

Le Juge Président : »Personne ne fait de torture ici. Retirez ce mot avant de continuer….

Fin de l’audience du jour.15h35, reprise Lundi 13 février à 9h30]

Scène pathétique à la Cpi..

Quand vous observez tout ce ballet triste à la cour pénale internationale avec des témoins qui se disputent à la barre avec le procureur,et d’autres témoins (re)mettant directement en cause la nature de leurs dépositions (pré)écrites à Abidjan avant leur départ pour la Haye. Quand nous voyons en plein procès à la Haye, des témoins qui font des louanges,vantant même l’humanisme de ceux qu ils devraient [réellement] accabler,il y a d’énormes raisons de s’inquiéter sur la crédibilité de cette cour dirigée par notre soeur Fatou Bensouda..
Triste scène de deux otages détenus loin de leur terre. Dans un paysage hostile. Un climat insupportable. Loin des siens et obligés de subir le desiderata du système…
Devons-nous être fière de nos mères qui nous ont donné un père africain ?

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