CPI, dernier jour du témoin amnésique Brédou M’Bia

L’audience de ce jour 22 février 2017 à la CPI
Video1 https://m.youtube.com/watch?v=qH9NCjHwdms
Video2 https://m.youtube.com/watch?v=J2MmnToJFFw
Video3 https://m.youtube.com/watch?v=AkahL-N2pAo
Video4 https://m.youtube.com/watch?v=RmB9hi6TAck
Fier Ivoirien II

le dernier témoin, vu par un caricaturiste sur  le site « la sève ».

La semaine se termine, avec une reprise le 6 mars 2017, avec semble-t-il un haut gradé à la barre.

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Je me réjouis de ce que nulle part dans son témoignage, le général Brindou n’ait mentionné un ordre « manifestement illégal » donné par le président Gbagbo qui l’aurait contraint à refuser d’exécuter cet ordre. L’ordre manifestement illégal se dit d’un ordre qui contrevient au droit de la guerre. Exemple: donner un ordre pour tuer des civils.
Le chef de la police d’alors confie qu’il n’a jamais reçu un tel ordre. Le président Gbagbo n’a jamais donné l’ordre de tuer des civils. La théorie du Plan commun tombe progressivement…NEXT..
Wazi Guipié

Général Mangou (ex-chef d’état-major de l’armée):  » Je me suis réfugié à l’ambassade d’Afrique du Sud par ce que je craignais pour ma sécurité. »
Général Kassaraté (ex-patron de la Gendarmerie nationale): « La gendarmerie nationale n’a pas combattu parce qu’elle ne se sentait pas concernée par cette guerre. »
Brédou M’bia (ex-DG de la police): « Je me suis réfugié au 43ème BIMA (base militaire française, Ndlr) parce que je craignais pour ma sécurité. »
Colonel Amichia (commandant adjoint de la GR à l’époque): « Je me suis rendu à l’hôtel du Golf parce que je craignais pour ma sécurité. »
Barthelemy Obenieré Ouattara (commandant du camp commando d’Abobo): « Je me suis rendu au Golf parce que je ne me sentais plus en sécurité à Abobo. »

CONCLUSION: Les populations civiles ivoiriennes ont failli dans leur mission de protection des autorités militaires durant la crise.
Didier Sery

PROCES GBAGBO : LES RÉACTIONS INTERNATIONALES

✔ » L’arrestation de Laurent Gbagbo a exacerbé les divisions de la société ivoirienne à tel point que nous sommes maintenant gravement préoccupés par la perspective de la reprise du conflit dans ce pays »
Nicephore Soglo et Joaquim Chissano pour le compte d’ancien chefs d’états africains.

✔  » Le 11 Avril, les images de l’arrestation de Laurent Gbagbo ont choqué beaucoup d’africains. Son transfert à la CPI, le 29 novembre de la même année, a été attribué à Nicolas Sarkozy. Tout cela est une honte pour la France »
Albert Bourgi

✔  » Plus je regarde ces images de l’arrestation de Laurent Gbagbo et plus je vois derrière l’ombre du metteur en scène étranger. Le fait que, 50 ans après les indépendances, le destin du peuple ivoirien soit encore contrôlé par l’ancienne puissance coloniale pose problème »
Paul Kagame, Président Rwandais

✔ » C’est à se demander si on ne fait pas durer le procès pour neutraliser politiquement Gbagbo »
Laurent Bigot, Diplomate français

✔  » Il est vrai que les témoignages verbaux risquent de ne pas suffire ( pour faire condamner Gbagbo) »
Conseiller Hollande

✔ » Pour nous, la détention de Gbagbo a assez duré. » Conseiller président Malien

✔ » Le 13 janvier à Bamako lors du dernier sommet Afrique France, Alpha Condé a évoqué le cas Gbagbo devant François Hollande au cours d’un apparté en présence du Malien Boubacar Keita, du Nigerien Mahamadou Issouffou et du Burkinabe Roch Kabore  » il faut que les africains gèrent eux-mêmes leurs problèmes. Ce n’est pas l’extérieur qui doit nous imposer des solutions. »

Source : Jeune Afrique
Steve Beko

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Le 14 juillet 2016, M. Bredou M’Bbia, Administrateur général de police s’est vu remettre par l’Ambassadeur Georges Serre la Croix de Commandeur de l’Ordre national du mérite.
Question:Quel service M. Bredou Mbia a t-il rendu à la France pour être décoré?
Steve Beko

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#ProcesDeLaFinDeLaCpi…et bilan du deuxième jour du contre-interrogatoire : La sacrée intime conviction de la majorité des juges, déjà établie…

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En matière de judicature, c’est-à-dire des techniques qui conduisent à une bonne justice, la loi fait obligation au juge de ne se soumettre qu’à sa seule intime conviction.

Concernant le procès Laurent GBAGBO et le ministre Charles Blé Goudé, il faut d’emblée noter que seul le juge-Président italien, Cuno, dirige certes actuellement les débats, et disposera d’une voix prépondérante, en cas d’égalité, lors des délibérations – toute hypothèse improbable, en raison du nombre impair des juges.

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Cependant, il est manifeste que les autres juges, qui écoutent aussi religieusement sieur BRINDOU Mbia dans ses délires, et ne parviennent plus à dissimuler le renfrognement de leur visage, ont d’ores et déjà leur intime conviction formellement établie sur la valeur réelle des dépositions dubitatives, à forte odeur de mauvaise foi, de l’individu actuellement entendu.

En effet, il ne faut pas oublier que, citoyens eux aussi de leurs pays respectifs, ces juges, qui au demeurant sont forcément des praticiens et non des théoriciens, et, pour la plupart, magistrats professionnels, n’ignorent point le rôle d’un policier, avec rang d’officier de police judiciaire.

Dès lors, n’est-ce pas avec stupéfaction que ceux-ci se retrouvent, pour la première fois de leur carrière, en présence, non seulement d’un officier de police judiciaire -donc d’un enquêteur professionnel-, mais du premier responsable national de tous les officiers de police judiciaire, au niveau de l’administration de police, et qui ne sache rien du tout, sur la nature et les acteurs d’une sérieuse marche, comme celle des rebelles du 16 décembre 2010?

Comment l’intime conviction de tous ces juges pourrait-elle se laisser positivement entraîner par les propos d’un directeur général d’une police nationale, disposant de tous les instruments technologiques et humains de renseignements, et qui n’ait la moindre idée des principaux responsables de l’armée rebelle, retranchée au Golf, alors surtout que devant cette même Cour, il a été d’ores et déjà projeté des films rapportant une réunion de guerre, dirigée par Soro Guillaume, juste à la veille de la marche insurrectionnelle du 16 décembre 2010 sur la Rti ?

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Quel juge, même inexpérimenté, n’aurait pas fini de dégager son intime conviction, en présence du témoignage d’un comparant, proclamant, la main sur le cœur, être le seul, sur cette planète, à ignorer la nature des millions de francs CFA, que les anciens rebelles ivoiriens ont récemment réclamés à Dramane OUATTRA, à coups de détonations, à travers tout le pays, et dont les grands médias internationaux se sont abondamment fait l’écho ?

L’intime conviction en question, quoi qu’éminemment subjective, tire-t-elle moins sa pertinence d’une essence objective ?

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Que tirer valablement des déclarations d’un directeur général d’une police nationale, ne réalisant les causes de la mort violente de ses nombreux collaborateurs, qu’autant qu’il eût d’abord fini de jouer les médecins légistes, en pratiquant des autopsies préalables sur leurs corps, parce qu’incapable de savoir qu’ils ont été massacrés avec des armes à feu, par de soi-disant marcheurs pacifiques du RHDP ?

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Franchement !
Terrible fin de carrière, à la face du monde entier, pour un soi-disant Général-Amiral-Administrateur BRINDOU Mbia !

Tchedjougou OUATTARA Toujours
Roger Dakouri Ledj