Conférence de presse du Pan à son retour à Abidjan

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Mesdames et Messieurs les journalistes,

Je reviens d’une longue mission en Europe, mission qui m’a conduit respectivement en Belgique, au Luxembourg et en France. D’abord, en Belgique j’étais en visite officielle au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles où j’ai signé une convention entre nos deux institutions parlementaires.

Ensuite, au Luxembourg où j’ai été élu 1er Vice-Président de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie et où j’ai pu rencontrer les plus hautes autorités de ce beau pays.

Enfin, j’ai été à Paris, à l’Assemblée nationale française où j’ai été reçu par mon homologue, M. François de RUGY, et où j’ai pu nouer des contacts politiques importants.

De retour en Côte d’Ivoire, j’ai pu noter des signes d’agitations. En tant qu’acteur politique et au nom de la responsabilité qui est la mienne, je voudrais lancer un appel au calme, à la pondération et à la retenue aux uns et aux autres. Personne n’a intérêt à jouer contre la tranquillité, la sérénité et la stabilité de la Côte d’Ivoire.

Notre pays attend de chacun de nous de la mesure et de la modération. Vous vous en souviendrez, le 3 avril 2017, j’ai placé la première année de cette législature sous le triple sceau de la Repentance, du Pardon et de la Réconciliation. Je note aussi que l’année pastorale a pour thème : « toi, laisse-là ton offrande, et va te réconcilier avec ton frère … » Tout ceci nous invite tous, tous les acteurs politiques sans exceptions, à faire preuve d’humilité et de grandeur.

Pour ma part, j’ai décidé de demander, une fois de plus, pardon aux Ivoiriens, pour tout ce que, depuis 2002, j’ai pu consciemment ou inconsciemment commettre comme offenses à ce peuple qui a tant souffert. J’adopterai la même approche du Pardon et j’irai demander Pardon à mes aînés les présidents Henri Konan BEDIE, Alassane OUATTARA et aussi Laurent GBAGBO pour tous les torts, manquements ou offenses que moi-même ou mes proches ont pu causer à chacun d’entre eux spécifiquement.

Je demeure convaincu que toutes les filles et tous les fils de ce pays doivent résolument emprunter le chemin de la vraie repentance et de la vraie réconciliation. En ce qui me concerne j’ai déjà pardonné et je suis désormais sans rancune ni colère.

Je vous en conjure, ne nous divisons pas. La division ne pourra que nous mener à la catastrophe. Rassemblons-nous ! C’est cette mission de rassemblement par le pardon et la réconciliation que je me suis assignée et rien ne devrait m’en détourner. Je m’engage à travailler davantage, et plus que par le passé, pour reconstruire l’union de toutes les filles et tous les fils de la Côte d’Ivoire.

Guillaume Kigbafori Soro
Pris sur le mur de Soro Guillaume Kigbafori

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Quelques réflexions sur la toile…

Bonjour à tous, juste vous informer que Madame Simone Gbagbo, l’épouse du Président Laurent Gbagbo « pour qui on veut payer le billet d’avion en première classe pour aller lui demander pardon à la Haye », et « où on a tenu à le faire mettre en prison en nous indiquant qu’il méritait d’y être », Simone Gbagbo la, est la prisonnière de ceux qui veulent aller demander pardon au loin là-bas hein, et je passe sous silence toutes les personnes connues ou anonymes en prison à cause de Gbagbo ou pour l’avoir soutenu ou travailler dans l’administration à son époque. Donc de grâce, épargnez moi votre comédie sur le pardon virtuel. Au passage, nous avons des milliers d’ivoiriens réfugiés hors de la Cote d’Ivoire, et dans des conditions de vie indigne et humiliante.

Bonjour à tous, juste vous informer que Madame Simone Gbagbo, l’épouse du Président Laurent Gbagbo « pour qui on veut payer le billet d’avion en première classe pour aller lui demander pardon à la Haye », et « où on a tenu à le faire mettre en prison en nous indiquant qu’il méritait d’y être », Simone Gbagbo la, est la prisonnière de ceux qui veulent aller demander pardon au loin là-bas hein, et je passe sous silence toutes les personnes connues ou anonymes en prison à cause de Gbagbo ou pour l’avoir soutenu ou travailler dans l’administration à son époque. Donc de grâce, épargnez moi votre comédie sur le pardon virtuel. Au passage, nous avons des milliers d’ivoiriens réfugiés hors de la Cote d’Ivoire, et dans des conditions de vie indigne et humiliante.
Ange Rodrigue Dadje,
avocat de madame Gbagbo et autres prisonniers politiques « inexistants »

C’est avec ça tu as pu t’offrir cette somptueuse demeure à Marcory résidentiel à plus de 1 milliard de franc cfa !
A

Pendant que nous y sommes Soro merci de ne pas oublier de demander pardon à la Bceao pour le braquage de 3 de ses agences ,on pourrait mesurer aussi la hauteur de ta sincérité ……..
Anabelle Ouégnin

RI-DI-CULE, CE PERSONNAGE
Il demande pardon à Gbagbo dit-il ! Et pourtant, il était au Luxembourg, il lui a manqué quoi pour se rendre à la Haye ?
En le disant, il n’a pas craint le ridicule, ni d’exprimer la confusion établie dans son esprit. Cet homme n’a ni le courage, encore moins la hauteur, caractéristique des véritables hommes d’état.
Il reste l’opportuniste charognard. Celui qui se repaît de macchabé. Une seule et unique chose compte pour le Soro. C’est l’obsession d’une fin qui, justifie les moyens.
Soro, un désespoir en politique !

LES CHOSES SIMPLES que Soro ignore.

Quand il parle de responsabilité, pour se donner fière allure, sa vraie nature reprend le dessus, et sa contrition sonne faux.

Il doit savoir que des crimes, conçus, préparés et exécutés onze années durant, avec méthode, constance et détermination, ne peuvent être qualifiés de simples faute. C’est un génocide prémédité. Et c’est grave.

Ce n’est pas une faute comme il le prétend. Et cela ne se règle pas à coup de menton ou de pardon. S’il en prend sa part de responsabilité, il devrait se mettre à la disposition de la justice. Elle seule peut le laver de l’odeur du sang versé.

Par ailleurs, il devrait savoir que ses adversaires d’hier, sont aujourd’hui en prison ou en exil, pour les actes que lui Soro a posés. Les terres et biens de ses victimes sont à ce jour confisqués par sa horde de barbares qu’ils a lâchée contre ce pays.

Aucun texte alternatif disponible.

Ce n’est pas une faute. Il s’agit de crimes de sang. Et quand on a exploité onze années durant les richesses d’un pays, cassé les banques centrales et commerciales pour s’emparer de leurs contenus, et ainsi fait fortune, il s’agit de crimes économiques. Ce n’est pas une faute mais bel et bien un crime.

Si la justice ne vient pas à lui qui est si courageux et s’il prend sa par de responsabilité, comme il le prétend par ailleurs, il a la possibilité d’aller à la justice, en initiant une action en diffamation contre ceux qui le conspuent. Et je suis de ceux-là. Point !

Liberté pour les prisonniers politiques et respect des victimes, des morts… La vie, ça se respecte monsieur, ça de la valeur. Franchement !

Florent Kayser

 Je rajoute aussi ce commentaire du Ministre Eric Kahé, dont les dernières phrases évoquent bien la « réconciliation » vraie et non singée…

Or donc. …
« Avec Ado on a pas droit à la contradiction. » (cadre des Forces Nouvelles)

Cette phrase n’est ni de Ahoua Donmello, encore moins de votre serviteur, ni de Lazare Koffi Koffi ou de tout autre militant ou cadre de l’Opposition ivoirienne.
Elle est bien d’un de nos compatriotes, cadre des Forces Nouvelles, qui doit au président Laurent Gbagbo son poste qu’il vient de perdre, au Conseil Café Cacao, tout en avouant s’être battu toute sa vie pour l’adversaire de ce dernier.
À la lecture de cet extrait, comment ne pas penser, au regard de cette confession de taille d’un sachant de la rébellion, à toutes les souffrances infligées à d’éminents cadres de ce pays qui continuent d’errer sur les routes de l’exil. Tous sont passés par le tamis de ce que Paul Arnaud appelle « l’invisibilisation » des pro-Gbagbo ou supposés comme tels, qui se manifeste jusqu’à l’expropriation des terres. Au seul motif de la différence d’opinion. Heureux, ceux dont les écailles tombent des yeux à présent. Ils verront l’éclat de la vérité ! Mais que de souffrances pour d’innocentes familles, détruites sur le chemin des ambitions ! Que de vies anéanties à jamais ! Que de blessures béantes ! Tout ça pour ça ! Tout ça pour en arriver à ce constat !
C’est de cette manière que, des gens qui peinaient à se procurer une lame à raser, ont été accusés de détenir des armes. Par la puissance de la seule rumeur savamment diffusée sur fond de mensonges et de diabolisation orchestrée par ceux qui ne pouvaient devenir député-e ou réaliser une ambition personnelle dans le cadre d’une compétition loyale. Où étaient les Jean-Baptiste du désert de la liberté quand un simple délit d’opinion valait à son auteur les pillages de décennies de travail ? Où étaient les chercheurs de Réconciliation à la sauce bétail électoral quand les pires atrocités étaient commises ?
La repentance, doit demeurer ce regret douloureux que l’on a de ses fautes et le désir de se racheter. Par définition, elle implique une manifestation de cette attitude, en lieu et place de la manipulation verbale sans l’attitude que confère ce qui vient du cœur.
Par sa consolation, la repentance peut guérir. Même s’il reste encore à beaucoup, beaucoup de courage. Nous eûmes préféré la constance à la confession par intérêts qui semble gagner les acteurs politiques que nous sommes. Cela accélèrerait le pardon. Bien sûr, sans engendrer l’oubli.
Il est urgent de sortir de ce cauchemar de la haine et de l’intolérance.
Eric Kahe

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Voici le visage qu’offre aujourd’hui la plupart des quartiers de Duékoué.
Des maisons abandonnées, des maisons décoiffées, sans âmes.
La désolation totale et tout ça c’est l’oeuvre des rebelles conduits par Soro.
Les dégâts matériels sont aussi importants que la population ivoirienne en général et Wê en particulier qu’il a fait passer de vie à trépas.
Et aujourd’hui ça se pose en homme de paix. Une paix amputée de sincérité mais débordante d’ambitions personnelles, c’est mêmes ambitions qui hier l’ont poussé lui et sa horde de chiens de guerre à tuer, massacrer.
Tout se paye tôt ou tard ici bas.
#amoungnan gang, la mémoire vive.
Kioubia Severin et Images Noël Mouho

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Guillaume Soro et « ses » pardons au sens multiples…

Mon analyse… terre à terre. Loll
Guillaume Soro envoie un message à ses « adversaires internes bandeurs de muscles », dans lequel il leur dit clairement qu’il n’est plus dans leur dynamique guerrière dans laquelle ils s’éternisent et qui leur semble confortable. Qu’il en a vu des vertes et des pas mures dont lui-même a été un instigateur (2002). Que contrairement à eux, il sait lire et a lu dans la pensée des Ivoiriens, y compris leurs propres partisans dont les écailles sont en train de tomber des yeux. De façon voilée, Guillaume Soro rappelle à Hamed Bakayoko qui s’est braqué le week-end dernier dans un discours belliqueux à Abobo, qu’il n’est plus au stade de la belligérance, de la guerre. Tout en lui énumérant, qu’après les postes de ministre, Premier ministre et maintenant Président de l’Assemblée nationale (ne me demandez pas après quels mérites), ce qui constitue désormais son agenda, qui n’a rien à voir avec les promotions locales de ministre de l’Intérieur à ministre de la Défense, qu’il est désormais « devandougou », comme l’indique ce dicton populaire. Au plan international. Lisons et ce n’est pas fortuit qu’il ait noté cela lui-même dans les moindres détails : « Je reviens d’une longue mission en Europe, mission qui m’a conduit respectivement en Belgique, au Luxembourg et en France. D’abord, en Belgique j’étais en visite officielle au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles où j’ai signé une convention entre nos deux institutions parlementaires. Ensuite, au Luxembourg où j’ai été élu 1er Vice-Président de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie et où j’ai pu rencontrer les plus hautes autorités de ce beau pays. Enfin, j’ai été à Paris, à l’Assemblée nationale française où j’ai été reçu par mon homologue, M. François de Rugy, et où j’ai pu NOUER DES CONTACTS POLITIQUES IMPORTANTS. » Est-ce que Hamed Bakayoko a eu accès à ces milieux-là (Loll) ? NON. Il l’appelle, sans toutefois le citer ouvertement, donc au calme, « à la pondération et à la retenue ». (Loll)
Et Soro se décida aussi à demander pardon. Non pas normalement à Laurent Gbagbo seul contre qui il s’est braqué avec une rébellion militaro-politique sanguinaire, mais aussi à Alassane Ouattara le « père injuste » « méprisant » et à Bédié son colistier. On pourrait se demander mais qu’a-t-il fait à ses deux alliés avec qui il gouverne en ce moment la Côte d’Ivoire pour qu’il aille leur demander pardon ? Bref. Dans la situation que traverse Guillaume Soro vis-à-vis de ses alliés, notamment du RDR qu’ils qualifient de « mépriseurs », et Alassane Ouattara que ses partisans appellent « père injuste », l’on pourrait tout de suite donner une autre connotation au « pardon » de l’actuel président de l’Assemblée nationale. Guillaume Soro veut-il nous démontrer de façon subtile qu’il a eu tort d’avoir porté à bout de bras, au risque de sa vie, le combat d’Alassane Ouattara qui le « méprise » aujourd’hui et le laisse à la merci de ses lieutenants ? C’est dans cette optique que vous verrez très souvent des personnes qui pensent qu’elles ont eu tort de poser tel ou tel acte qu’elles croyaient bénéfique pour un tiers (qui devrait lui être reconnaissant à tout point de vue) demander « pardon ». Ainsi donc Guillaume Soro va demander pardon à Alassane Ouattara dont il a été pourtant le Premier ministre et ministre de la Défense. Guillaume Soro va demander pardon à Alassane Ouattara dont il a été pourtant le candidat du parti, le RDR, aux législatives à Ferkessédougou et adoubé par ledit parti pour devenir président de l’Assemblée nationale. Guillaume Soro va demander pardon à Alassane Ouattara qui a demandé à Amadou Soumahoro (SG du RDR) de se retirer de la course à la présidence de l’Assemblée nationale pour qu’il en soit l’actuel président.
A ce « pardon », Guillaume Soro joint Bédié qui jouit aussi des retombées de sa rébellion armée contre Laurent Gbagbo. Comme pour dire et je lis entre les lignes : « Vous avez raison, c’est moi qui ai tort d’avoir œuvré pour que vous soyez là. Je vous demande pardon pour ça. Voici désormais mon chemin ».
Pour le reste, ne me demandez pas de juger de la sincérité du « pardon » de Guillaume Soro, l’homme des Soroïstes qui se mettent en rang de bataille pour 2020. Surtout à l’endroit de Laurent Gbagbo déjà aux mains de la CPI qui peine, avec ses témoins, à prouver sa culpabilité.
Une chose sera cependant réconfortante pour la Défense du célèbre prisonnier politique de La Haye. Cette démarche de Guillaume Soro, s’il l’effectue, donnera un coup de fouet aux arguments de Maître Altit et ne manquera pas de « bétonner » sa plaidoirie.
A nous autres, ce sera du pain béni pour argumenter davantage nos commentaires et analyses. Bref. Guillaume Soro vient de nous prouver – ce que nous nous évertuons à lui démontrer depuis Septembre 2002 – qu’il a eu tort de mener par procuration une rébellion sanguinaire contre la Côte d’Ivoire, contre une grande partie des Ivoiriens. De Septembre 2002 à Avril 2011 avec son corolaire de dégâts : exil pour des Ivoiriens, emprisonnement pour les Opposants, licenciements abusifs, déstructuration des cellules familiales, crimes économiques, crimes de sang (le casse de la Beceao, les gendarmes assassinés à Bouaké, les tueries de Duékoué-Carrefour, Nahibly…).
Et ça, pour les archives de notre histoire et pour la mémoire des générations futures à qui chacun qui « marche laisse des traces », nous allons le lui rappeler. Ce n’est pas être contre la réconciliation qu’il appelle de tous ses vœux, une réconciliation qui doit reposer sur des bases solides. Et non sur une ruse aux visées électoralistes immédiates pour 2020. En même temps que nous savons que l’homme Soro, face à une adversité tenace dans son propre camp, cherche aussi un exutoire… politique.

A bientôt !!
Saint-Claver Oula

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SORO. OPÉRATION ENDORMIR OUATTARA OU OPÉRATION BLAGUER-TUER.

De tout ce que Guillaume Soro a dit à son retour en Côte d’Ivoire, il faut juste retenir qu’il veut endormir ( mot qui veut dire ici blaguer-tuer ) Ouattara qui vient de confier l’armée à son rival Hamed Bakayoko .

Sinon, pourquoi Guillaume Soro peut-il dire qu’il va demander pardon à Ouattara ?

Qu’a-t-il fait à Ouattara qui justifierait qu’il lui demande pardon ?

Qu’est ce que Ouattara lui reproche ?

Pour Guillaume Soro, la politique, c’est la ruse. Et il n’a jamais été aussi dangereux que quand il se fait tout doux dans une logique de fausse repentance pour mieux endormir l’autre.

Bon, on va s’arrêter là parce qu’après tout, nous avons d’autres soucis à gérer que de parler des affaires d’une rébellion criminelle.

 Alexis Bayoro Gnagno

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