Communiqué du Gouvernement sur la situation sécuritaire et sociale

 Les 5, 6 et 7 janvier 2017, des soldats ont manifesté dans plusieurs villes de Côte d’Ivoire. Le Président de la République a immédiatement dépêché le Ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense à Bouaké, pour écouter les soldats et comprendre les motifs de leur mécontentement. Ces soldats revendiquaient d’une part le paiement de primes et d’autre part l’amélioration de leurs conditions de vie.
Il est à noter que ces soldats, issus des Ex-Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN), avaient été désignés pour participer à des opérations de sécurisation du processus de sortie de crise, de 2007 à 2011. Les dispositions de l’Accord Politique de Ouagadougou prévoyaient à l’époque, leur prise en charge par le budget de l’Etat. Durant toute cette période, ces soldats n’ont perçu ni prime, ni salaire, contrairement aux autres soldats.
Concernant leurs conditions de vie et de travail, les soldats ont exprimé des préoccupations de toutes les forces armées sur la qualité de l’alimentation dans les casernes, l’équipement, le logement ainsi que le délai d’avancement d’un grade à l’autre.
La question des primes dues n’ayant pas fait l’objet d’une gestion diligente de la part de la hiérarchie militaire, le Président de la République a autorisé que celles-ci soient payées selon les modalités arrêtées à l’occasion des discussions entre les soldats et le Ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense.
Cependant, le Président de la République et le Gouvernement tiennent à rappeler qu’ils désapprouvent ce mode de revendication qui va à l’encontre de la mission des Forces de défense et de sécurité, qui est la protection des populations et du territoire national. Dans ce cadre, les soldats ont l’obligation de faire preuve de discipline et de rassurer l’ensemble des citoyens par leur comportement.
Par ailleurs, des dispositions ont commencé à être prises pour améliorer les conditions de vie et de travail de l’ensemble des militaires, des gendarmes et des policiers, conformément à la loi de programmation militaire et à la loi de programmation des forces de sécurité intérieure, votées le 11 janvier 2016, par l’Assemblée Nationale.
Le Président de la République et le Gouvernement déplorent les événements du mardi 17 janvier 2017, qui ont occasionné 4 décès et plusieurs blessés. Ils expriment leur compassion à toutes les victimes ainsi qu’à leurs familles. Des enquêtes sont en cours pour situer les responsabilités.
Le Président de la République a instruit les grands commandements de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police Nationale, ainsi que le Ministre chargé de la Défense d’initier des rencontres avec toutes les composantes de nos Forces de défense et de sécurité, afin de recenser toutes leurs préoccupations. Le Chef de l’Etat demande donc à l’ensemble des militaires, des gendarmes, des policiers, des douaniers, des agents des Eaux et Forêts et des gardes pénitentiaires de contribuer au retour au calme.
Le Président de la République les assure de sa ferme volonté d’améliorer leurs conditions de vie et de travail et de construire des Forces républicaines, au service de la Nation.
S’agissant des revendications sociales des fonctionnaires, le Conseil des Ministres, à l’écoute des partenaires sociaux et soucieux de leurs préoccupations, a examiné un certain nombre de mesures qui feront l’objet de propositions lors d’une rencontre, le jeudi 19 janvier 2017 à 10 heures, entre les Ministres en charge de cette question et l’intersyndicale des fonctionnaires.
Le Président de la République et le Gouvernement tiennent à rassurer les populations que tout est mis en œuvre afin de trouver des solutions, dans les meilleurs délais, sur les questions sécuritaires et sociales et que toutes les dispositions sont prises pour assurer la sécurité des personnes et des biens sur l’étendue du territoire national.
Fait à Abidjan, le mercredi 18 janvier 2017
Bruno Nabagné KONE
Porte-parole du Gouvernement
le commentaire du journaliste Bally Ferr

Où est la vérité?

Communiqué du Conseil des ministres du 18 janvier 2017
«Les 5, 6 et 7 janvier 2017, des soldats ont manifesté dans plusieurs villes de Côte d’Ivoire.
Le Président de la République a immédiatement dépêché le Ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense à Bouaké, pour écouter les soldats et comprendre les motifs de leur mécontentement.
Ces soldats revendiquaient d’une part le paiement de primes et d’autre part l’amélioration de leurs conditions de vie. Il est à noter que ces soldats, issus des ex-Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN), avaient été désignés pour participer à des opérations de sécurisation du processus de sortie de crise, de 2007 à 2011. Les dispositions de l’Accord Politique de Ouagadougou prévoyaient à l’époque, leur prise en charge par le budget de l’État.
Durant toute cette période, ces soldats n’ont perçu ni prime, ni salaire, contrairement aux autres soldats.»


Il s’agit de 8.400 soldats mutins qui, réclamant 17 millions de nos francs, se sont rebellés pour des «primes Ecomog, des grades, des villas….

4è Accord complémentaire de l’Accord de Ouaga signé le 22 décembre 2008
«Article 3 :
Les Forces nouvelles transmettront sans délai au facilitateur pour le CCI, la liste des 3400 éléments proposés pour être commis à des tâches de sécurité aux fins de leur déploiement dans les meilleurs délais aux côtés de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale, sous le commandement du CCI. A l’issue du processus de sortie de crise, ils pourront postuler aux concours de recrutement dans la Police nationale et dans la Gendarmerie nationale sur la base des critères nationaux de recrutement. Leur prise en charge sera assurée par le budget de l’État.
Les Forces nouvelles transmettront aussi au facilitateur, pour le CCI, la liste du quota des 600 issus de l’Accord de Pretoria qui seront déployés sans délai aux côtés de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale sous le commandement du Centre de commandement intégré. A l’issue du processus de sortie de crise, ils seront intégrés dans la Police nationale et dans la Gendarmerie nationale. Leur prise en charge sera assurée par le budget de l’État.»
Il s’agit de 4.000 éléments des FAFN dont la prise en charge a été assurée par le budget de l’État.

Autre réaction prise sur le mur de Nicaise Asseke

Pourquoi le Gouvernement ment-il aux ivoiriens?

L’APO(Accord Politique de Ouaga) de 2007 a prévu la (ré)intégration de 8500 ex combattants dans le circuit officiel soit:
-5000 chez les militaires
-2000 à la Gendarmerie
-1400 dans les corps paramilitaires(police,douanes,eaux et forets..)
Ces chiffres ont été arrêtés de façon consensuelle après âpres discussions car là où le représentant des FAFN proposait l’intégration de 15000 hommes, la partie gouvernementale exigeait 5000. En fin de compte les FAFN ont donné une liste de 8500 qui prend en compte leurs éléments de 2002 à 2007.Toutefois, le pouvoir prend ses distances avec la réalité quand il glisse subrepticement qu’il n’a jamais pris un engagement avec les mutins. Pour lui si coupable il y a, c’est LG.
Faux et archifaux.

Qu’en est il exactement?
Dans le cadre de cet accord,le Gouvernement de Laurent Gbagbo dans le souci de la « détente » s’était résolu à payer l’arriéré de salaire uniquement pour les soldats enregistrés dans le fichier du ministère de la défense ivoirien. encore plus clairement étaient concernés par cette disposition, les « vrai vrais » militaires disposant du numéro matricule mais qui avaient fait désertion en rejoignant les rangs de la rébellion de Guillaume Soro. C’est au nom de cet accord que Wattao et consorts arboraient fièrement leur galon de cdt et paradaient dans les rues de la capitale.

Ainsi nous soutenons mordicus que Sherif Ousmane, wattao Ben Laden, Jah Gao,Tuo Fosié, Soumaila Bakayoko, Gueu Michel, Deli Gaspard et bien d’autres ont reçu leur arriéré de solde. Par ailleurs s’agissant des soldats du Centre de Commandement Intégré(CCI) placé sous l’autorité du col Nicolas Kouakou actuel Cdt sup de la Gendarmerie, il convient d’indiquer que cette unité était composée aussi bien des FAFN que des FDS. Tous ces soldats sans exclusive ont perçu leur prime de mission qui était payée par jour. N’est-il pas invraisemblable chers ivoiriens de confisquer la prime d’un militaire de 2007-2010, soit 3 années durant sans qu’il y ait le moindre grabuge?
PRADO arrêtez svp de masquer vos échecs en trompant les ivoiriens. Vous avez promis des millions à vos soldats s’ils réussissaient à tuer les ivoiriens; eh bien ils y sont arrivés, alors payez la rançon de leur « folie meurtrière » mais de grâce ne cherchez pas des bouc émissaire.

« si tu n’as rien eu dans la vente de l’ivoire, ce n’est pas en vendant les pinces de crabes que tu vas t’enrichir »

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