CNI, encore elle…

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La régime OUATTARA veut nous vendre une CNI électronique à puce.
Cette même CNI est entièrement gratuite au Ghana voisin dont la population est plus élevée que celle de la Côte d’Ivoire.
Et pourtant elle présente les mêmes couts de fabrication.
Le GHANA et la Côte d’Ivoire sont logés à la même enseigne sur le plan économique.
Pourquoi donc ?
Nos dirigeants se comparent souvent aux Pays voisins quand ils font mieux qu’eux. Mais ils refusent de les citer quand c’est l’inverse !

Gilles Christ Djedje

De #André_Silver_Konan : « Petite piqûre de rappel. En fait et sauf erreur de ma part, la CNI était gratuite sous #Gbagbo, en 2009. Et pourtant, il n’était pas économiste, n’avait jamais fait le FMI, avait un pays coupé en deux, un budget quatre fois inférieur à celui que nous avons actuellement et n’avait pas une croissance à deux chiffres. Il avait juste pour lui, son…patriotisme.
Je répète : simple piqûre de rappel. »

#NB : Rappelons que l’auteur de ces propos, André Silver Konan (ASK), est journaliste, militant indecrotable du #PDCI et surtout grand « anti-GBAGBO ». Que de tels propos viennent aujourdhui de lui, cela relève du miracle et ils valent de l’or, que dis-je, du diamant, car le plus bel hommage est celui qui vient, non pas des partisans ou des laudateurs habituels, mais de l’adversaire le plus farouche. Ah oui, le vrai bonheur on ne l’apprecie vraiment que lorsqu’on la perdu.

Toutefois et pour une fois, par la Grace de DIEU, ce vrai bonheur qu’on apprecie apres qu’on l’ai perdu et qui s’appelle Laurent GBAGBO reviendra pour le bonheur des Ivoiriens et des Africains. Il est même deja en route. Merci donc à ASK pour ce bel Hommage à LG. Bientôt, ça ira nettement mieux. Soyons donc sereins, GBAGBO revient car DIEU n’est pas Gaou. Merci !

Kakry Khaza#Rezopanacom 

A UNE LOI INJUSTE…

On vend la Carte Nationale d’Identité (CNI) aux non-nationaux. On en vend aussi aux Ivoiriens.
La présidentielle de 2020, avec son cortège d’intrigues liées aux petits jeux d’alliances entre acteurs de la vie politique, suscite déjà assez de remous sociaux. A l’analyse, l’on serait tenté de croire que les politiciens ivoiriens n’ont d’autres soucis orientés que vers leur prochaine élection présidentielle et, ensuite, venir nous verser leurs déboires. Aucune proposition concrète à faire aux ivoiriens. L’Ivoirien peut être pessimiste, et même redouter que l’an 2020 ne soit une année de frayeur. Mais demander à l’Ivoirien de payer aussi cher son identité, ce pays est à son troisième miracle. N’en déplaise !

Je ne fais point de doute qu’il nous advienne souvent de nous immiscer dans les choses qui soient mieux traitées par les sachants du métier. Cependant, est-ce parce que le Prêtre ne se marie pas qu’il ne peut célébrer un mariage ! Pour ma part, le problème des cartes d’identité, donc de la nationalité, qui va monopoliser l’attention des ivoiriens pendant longtemps voire exacerber encore davantage des passions, est une façon vicieuse de nos gouvernants – Députés RDR/RHDP – de déclarer une autre guerre aux Ivoiriens. C’est une extrême nécessité que de disposer de son identité. Qui serions-nous sans notre identité ? Est-ce devenir xénophobe si l’on refuse l’apatridie ? Cruel dilemme ! La Côte d’Ivoire est désespérante. Ce n’est pas assez de le dire !

A vrai dire, la sécheresse financière dans laquelle baigne corps et âme l’Ivoirien lambda, le gouvernement aurait pu penser aux pauvres cultivateurs d’anacardiers, véritables squatters des villages frisant un lumpenprolétariat, avant que de souscrire à une telle loi. Une contribution pour l’acquisition de la CNI, certes, mais à ce coût aussi exorbitant, c’est impensable pour un pays dont l’économie avoisine les deux chiffres.

Pour le peu d’estime que j’ai encore pour nos parlementaires, étant donné leur phobie pour la gratuité et, par dessus le respect que je voue aux flagorneurs – ceux qui en font leur guerre de chapelles – je fais, quant à l’acquisition de la CNI Ivoirienne, ces propositions suivantes :

1- Celui qui a sa CNI périmée se rend à l’ONI (Office National d’Identification) ou Commissariat de Police sur présentation de celle-ci pour s’en faire établir une nouvelle sans un rond ;

2- Celui qui a déjà eu une CNI mais qui l’a égarée ou n’en a jamais disposée, doit débourser cinq francs CFA (5 00 frs) liés aux frais d’un Certificat de nationalité et de photographie.

Au demeurant, « A UNE LOI INJUSTE NUL N’EST TENU D’OBÉIR » !
Saint Augustin, Traité du Libre Arbitre, chapitre V…

Okpô !
Toan BI Denis Pascal

#Affaire_CNI: la non-gratuité coûtera chère aux caisses de l’État avec les cérémonies de remises de kit de CNI

Vous verrez bientôt les nombreuses missions des ministres, Directeurs régionaux, maires ,députés dans leurs régions organiser des cérémonies de remises de kit d’enrôlement offerts par le président ou le vice-président ou encore le premier ministre.
Bientôt , on verra de nombreux émissaires aller vers les pauvres pour leur expliquer la magnanimité du chef qui leur offrira le kit pour la CNI.
Et vers la fin, ce sont les caisses de l’État qui payeront ce prix (cérémonie +kit+commissions).
L’État payera deux fois le prix initial avec la non gratuité.
Nahounou Daleba

réponse :Moi je dirai dix fois le prix mon cher avec les longs cortèges, les chapiteaux, les artistes invités et autres pour la remise de ce qui truc. Pauvre Afrique, ils mettront tous ces députés RHDP en mission aux frais de l’état pour parrainer ces cérémonies !

LA GUERRE DES PIÈCES.
Le 26 juin 2019, l’Assemblée nationale a rejeté l’amendement du député Alain-Michel Lobognon et voté contre la gratuité des cartes nationales d’identité (CNI) biométriques. Cela pose une question de cohérence politique.
En effet, les députés du RHDP, mouvance présidentielle, trahissent, par cet acte, les combats que le RDR (locomotive du Rassemblement) ou a menés ou grâce auxquels il est parvenu au pouvoir d’État.
Sous le régime de Laurent Gbagbo et dans un Gouvernement dit de réconciliation auquel il participait, le RDR était, pour les besoins de la cause, à la pointe du combat contre la pauvreté.
En juin 2008 notamment, ce parti et son président Alassane Ouattara battaient campagne pour la réduction des taxes sur les produits pétroliers afin que le prix du carburant à la pompe baisse, « quitte à l’État de réduire son train de vie déjà trop insultant pour ses populations ».

Mais voilà; il y a loin de la coupe aux lèvres. Le pouvoir Ouattara, qui n’est pas à une contradiction près après avoir décrété « 2019 année du social », refuse et la réduction du « train de vie déjà trop insultant de l’État » et la prise en charge du coût d’établissement des CNI par le budget général de l’État.
Le chef de l’État passe ainsi par pertes et profits les actions de l’ex-rébellion armée, bras armé du RDR, grâce auxquelles ceux qui ne pouvaient même pas être candidats aux législatives, selon Soro Guillaume, sont aux plus hautes fonctions de l’État.
Les ex-Forces nouvelles (FN) avaient comme revendication majeure, raison de la prise des armes en septembre 2002, la remise des CNI gratuites aux Ivoiriens, en particulier aux « Nordistes » que l’insurrection et le RDR disaient ostracisés.
Elles ont eu gain de cause. Le 3 octobre 2010 à Bouaké (2è ville du pays et alors capitale de la rébellion armée), Laurent Gbagbo, président de la République, et Soro Guillaume, secrétaire général des FN et Premier ministre, célébraient l’événement de la distribution des CNI gratuites et des cartes d’électeur.
« C’est un acte fort, c’est un acte salvateur mettant fin du coup à 20 ans de débat sur la question de l’identité et 20 ans de frustration pour bien des Ivoiriens », se félicitait Soro.

Huit ans après sa prise du pouvoir, le RDR ne s’inscrit pas au même niveau de patriotisme. Il ouvre la boîte de Pandore sur cette question pendante. En privilégiant l’aspect purement économique de l’opération aux dépens de l’explosif côté socio-politique, Ouattara pourrait mettre le feu aux poudres de la guerre des pièces d’identité.
Le 14 juin 2019, Mme Dominique Ouattara, la Première dame, a lancé officiellement la remise des actes d’extrait de naissance à 630.748 enfants du cycle primaire.
Cette opération de haute portée sociale et humanitaire, initialement destinée à 1.165.325 élèves et financée par État à hauteur de 1.865.060.320 FCFA, montre l’ampleur du problème: des millions de famille sont incapables d’avoir ce « simple papier » et des millions d’habitants sont des « sans papiers » dans leur pays, alors que des milliers de CNI, arrivées à expiration, ne peuvent être renouvelées.
C’est donc la quadrature du cercle. Pour obtenir une CNI déclarée payante, il faut disposer de moyens conséquents: établir d’abord un acte d’extrait de naissance (qui ne se fait ni au village ni au campement) et ensuite un certificat de nationalité (au tribunal que l’on n’a pas dans tous les chefs-lieux de département).
Pour contourner le problème et bientôt en période politique, des cadres et des autorités surtout du pouvoir vont voler au secours des électeurs de leur bord politique afin qu’ils accomplissent leur devoir civique à l’occasion des élections.
Mais ces gestes cachent le soleil de la crise des pièces d’identité avec la main du saupoudrage. Ils sont une goutte d’eau dans la mer, alors que le nombre de « sans papiers » va croissant face à une paupérisation généralisée.
FERRO Bally
Bally Ferro

AU PAYS DES OUATTARA… APRES MASSERE, CATHERINE, NINA, SITA, TENE … ETC ETC… C’EST DAVID… LES BONNES AFFAIRES…

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Pour le renouvellement de la Carte nationale d’identité (CNI), les autorités ivoiriennes ont choisi Semlex. Le hic, c’est que cet opérateur belge spécialisé dans la confection de passeports biométriques traîne beaucoup de casseroles.
Les récentes révélations de la Lettre du Continent indiquent cependant que ce choix est loin d’être fortuit.

Une personnalité très proche du pouvoir d’Abidjan aura pesé de tout son poids pour décrocher ce contrat très juteux pour la société belge Semlex. En effet, selon le confrère, David Ouattara, le fils du président ivoirien Alassane Ouattara, s’est personnellement investi pour que Semlex remporte le marché. Il s’agît d’un contrat de 12 ans portant sur la somme de 460 milliards de FCFA en vue de la réalisation de 36 millions de documents biométriques. Le ministre d’Etat Hamed Bakayoko, Adama Bictogo et Sidi Kagnassi, qui soutenaient chacun, des entreprises ayant soumissionné à cet appel d’offres, ont tous plié l’échine devant le fils du président.
Et pourtant, Semlex n’était pas la société qui présentait le meilleur dossier pour ce contrat. L’on note par ailleurs que cette société belge est empêtrée dans une affaire de blanchiment d’argent et de corruption. Le parquet fédéral avait fait exécuter, en janvier 2018, des perquisitions au siège de la société uccloise Semlex et au domicile de son patron, Albert Karaziwan.

La justice belge reproche principalement à Semlex la manière dont elle obtient des contrats de fourniture de systèmes d’identification et de documents d’identité biométriques en Afrique. Le dernier cas qui a fait déborder le vase est celui de la République démocratique du Congo (RDC), où cette société était de connivence avec un proche de l’ancien président Joseph Kabila, à qui elle reversait d’importantes rétro-commissions. Afrique-sur7

https://www.afrique-sur7.fr/425853-cni-troublantes-revelati…

Serge Koffi Le Drone