Cher Franc CFA, chère économie africaine florissante…

Cher Franc CFA, véritable bénédiction pour l’Afrique francophone! Si, si, il y a même des économistes africains, mais formés en France pour l’affirmer. Et leur expertise est probante, en effet, si Ouattara, le célèbre économiste de réputation mondiale, n’avait pas été si occupé, il aurait certainement brillé par son exposé assorti d’une expérience probante, fructueuse, couronnée de succès. le but de de cette conférence: donner les bonnes infos, car le franc CFA jouit d’un prestige inégalé, et d’une confiance exceptionnelle !

La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a organisé, au siège de l’institution, une conférence-actualité portant sur “le rôle du franc CFA dans l’intégration économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest ».Cette importante rencontre d’échanges initiée par la BCEAO et aminée par le professeur d’économie Théophile Azomahou, enseignant-chercheur à l’Université Clermont/Auvergne, au CERDI, à l’Université Maastricht et à UNU Merit, intervient dans un contexte où certaines voix s’élèvent pour appeler à l’abandon de cette monnaie. En organisant, cette conférence, il s’agissait pour la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) de donner la parole aux économistes reconnus pour leur expertise.

Dans son exposé, le professeur Théophile Azomahou a fait ressortir le résultat des recherches qu’il a dirigées sur la question du franc CFA. Selon l’économiste, les pays de la zone franc CFA n’ont absolument rien à envier aux pays hors franc CFA. Mieux, des arguments forts intéressants militent en faveur du franc CFA. « À travers différentes études, il ressort comme une évidence que l’inflation est significativement plus faible pour les pays membres de la Zone CFA, comparés au reste du continent », souligne-t-il.

Poursuivant, il a fait savoir que la stabilité et la maitrise de l’inflation qu’offrent le Franc CFA sont des points importants qui militent en faveur de cette monnaie qui assure aussi pour les pays utilisateurs, « une protection contre les chocs macroéconomiques » comme dans nulle autre zone.

« Grâce à la stabilité offerte par le franc CFA, le coût moyen des fluctuations macroéconomiques est de 11 à 48 % plus faible pour les pays de la zone UEMOA comparés au reste de l’Afrique subsaharienne », a indiqué le professeur Azomahou. Dans son analyse détaillée et son exposé, le professeur des Universités a indiqué s’être détaché totalement des questions d’ordre idéologique pour s’intéresser uniquement à l’aspect technique de la question du franc CFA.

Au terme des études et recherches, il ressort, d’après le professeur Théophile Azomahou que malgré le besoin de « davantage de réformes institutionnelles et structurelles », « le franc CFA a été et continue toujours d’être un formidable outil d’intégration régionale. » Il note également le prestige et la confiance que la monnaie franc CFA jouit sont autant d’atouts pour les pays de la Zone.

Pour le professeur Azomahou, « au-delà des risques macroéconomiques, pour un pays, sortir de la Zone franc CFA fera planer des risques d’instabilité sociale. »

Les échanges qui ont suivi l’exposé du conférencier ont permis à l’assistance composée de banquiers centraux, de professeurs d’université, de journalistes, de chefs d’entreprise et d’étudiants d’échanger sur les enjeux de donner la bonne information sur le franc CFA. Aussi, le débat s’est également posé sur la diversification de nos économies pour porter la croissance et le développement.

Unanimement, l’initiative de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) d’organiser une conférence pour évoquer ouvertement la question du franc CFA a été saluée. Pour beaucoup de participants, il ne faudra plus laisser l’espace à des gens qui diffusent des informations non fondées sur un domaine aussi sensible que technique.

MC

dans la foulée, après le diplôme d’excellence décerné au franc CFA, tous les chefs d’états aux ordres vont plancher à Abidjan, capitale de la moutonnerie françafricaine, pour étudier « la question économique et financière ». Formulation sibylline, évidemment, qu’en est-il des dettes, du PIB, des exportations qui sont minimes par rapport aux importations, des échanges inter-africains avec une monnaie qui ne peut même pas servir à acheter africain?

Abidjan (Côte d’Ivoire) – Un sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se tiendra, lundi, à Abidjan à l’invitation du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a appris APA vendredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne. « A l’invitation de son excellence, Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, président en exercice de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA, un sommet extraordinaire de l’UEMOA se tiendra à Abidjan le lundi 10 avril 2017», rapporte un communiqué de la présidence ivoirienne selon qui plusieurs questions seront au menu de ce conclave.

Les chefs d’Etat examineront notamment, « la question économique et financière de l’Union. Ils aborderont également les questions liées à la rationalisation des organes de l’Union dans le sens du renforcement du processus d’intégration ainsi que les aspects politiques et sécuritaires», précise le communiqué.

Créée en janvier 1994 à Dakar au Sénégal, l’UEMOA a pour objectif essentiel, l’édification en Afrique de l’ouest, d’un espace économique harmonisé et intégré au sein duquel est assuré une totale liberté de circulation des personnes, des capitaux, des biens et services et des facteurs de production.

Le Bénin, le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger , le Sénégal et le Togo liés par l’usage du FCFA, sont les huit pays qui composent l’UEMOA.