Alors qu’on parle d’une liberté provisoire de Laurent Gbagbo

ATTENTION, NOS COLONISATEURS REMETTENT LEUR PLAN LUGUBRE EN MARCHE.
DE BÉHANZIN A LAURENT GBAGBO.

Arrêtés après des renforts de troupes…conduit dans la capitale…déportés …puis un semblant de libération est fait …pour enfin les éliminer ( Béhanzin et Laurent Gbagbo )

Nous en appelons a la vigilance de tous les panafricains d’Afrique et du monde entier pour la libération totale et sans conditions du président Laurent Gbagbo et son retour sur sa terre natale.. la Côte d’Ivoire.

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Déterminées à capturer Béhanzin, les troupes françaises appellent du renfort. Celui-ci est constitué de bataillons ou de légionnaires venant aussi bien d’Afrique noire que du Maghreb. Toujours sous le commandement de Dodds, désormais élevé au grade de général, une expédition forte d’environ 3000 hommes est lancée à la chasse au roi, le 30 août 1893. Celle-ci ayant occupé la ville de Zagnanado, marchera ensuite sur Paouignan puis sur Atchérigui. Le but : bloquer toutes les issues au roi. La traque du roi durera 3 mois. Cerné, Béhanzin se livre, le 15 janvier 1894. Il sera conduit, le 11 février 1894, à Cotonou, avec sa cour composée de quelques membres de sa famille dont ses trois filles, son jeune fils Wanilo et quelques alliés restés fidèles.

Béhanzin est déporté par les autorités coloniales, le 30 mars 1894, sur l’île de la Martinique avec sa famille et un interprète où ils résideront au Fort Tartenson. Durant plusieurs années, Béhanzin n’a cessé d’insister pour un retour vers sa terre natale. Il ne sera entendu que 12 ans plus tard, en 1906. Du moins c’était ce qu’il croyait car, si les autorités françaises lui accordent le droit de quitter la Martinique, la destination du roi Béhanzin n’est pas celle qu’il chérit. Il est conduit, avec sa famille, en France. Une fois sur les lieux, ils sont accueillis par les acclamations de journalistes curieux et repartiront pour Bordeaux avant de prendre le large pour les côtes du Maghreb. Jugé indésirable à Abomey, Béhanzin sera dirigé vers Alger où il meurt d’une pneumonie à Blida, le 10 décembre 1906. Il sera inhumé au cimetière Saint- Eugène d’Alger.
Source : Espoir Olodo