Quelle est la place des africains à la Cop 22 ?

CLIMAT: ET SI LA COP 22 ÉTAIT UNE FOIS DE PLUS UNE FOIRE SANS LENDEMAIN POUR L’AFRIQUE ET LEURS DIRIGEANTS?

Quand nous voyons la photo de famille du sommet mondial qui se tient du 7 au 18 novembre 2016, à Marrakech, en royaume du Maroc, cela nous rappelle étrangement ces photos de familles qui illustrent les sommets FRANCE-AFRIQUE. Ça c’est pour la forme.

Maintenant quant au fond, nous remarquons que l’Afrique ( et l’attitude des présidents nous conforte dans notre position) est utilisée comme un faire valoir pour meubler le sommet mondial sur le changement climatique.

En effet, dans les faits et en réalité l’Afrique n’est pas la cause de la grande pollution à effet de serre qui est à la base du changement climatique. Parce qu’elle n’est pas industrialisée mais malheureusement c’est elle qui est la plus grande victime de ce phénomène naturel.

À la COP 21 qui s’est tenue à Paris, en décembre 2015, une enveloppe de 100 milliards d’euros avait été promise pour aider le continent africain(comme d’habitude) à faire face aux effets du changement du climat. Cela avait réjouit les dirigeants qui s’étaient précipités à signer l’accord de Paris. Comme de grands enfants à qui on faisait des promesses ils avaient rêvé.

Aujourd’hui à l’ouverture de la COP 22 en terre africaine cette enveloppe n’est pas encore décaissée et les Africains sont encore là pour occuper leur fauteuil de spectateurs passifs.

Sinon combien sont ils les dirigeants africains qui, parce que victimes du changement climatique ont une politique clairement affichée de lutte contre ce phénomène?

A-t-on besoin d’une aide de quelconques puissances financières pour lutter contre la sécheresse? Utiliser les ressources naturelles comme le soleil pour produire de l’énergie renouvelable?

Doit on attendre de l’argent de l’extérieur pour construire des caniveaux ou des égouts d’évacuation des eaux de ruissellement lors des pluies qui occasionnent des dégâts matériels et des morts à ABIDJAN par exemple en saison pluvieuse?

Que cherchent les dirigeants africains à un sommet où ils n’ont rien à proposer comme perspectives ou à partager comme expérience en matière de lutte contre le réchauffement climatique? Et si les dirigeants s’abstenaient de participer à des sommets au cours desquels ils sont plus spectateurs qu’acteurs, cela ferait encore l’économie de plusieurs litres de kérosène.

Excellence Zadi