les réactions à la conférence de presse d’Affi

PASCAL AFFI N’GUESSAN CRACHE LA VERITÉ! BRAVO…

J’ai écouté cet après-midi le 1er ministre Pascal Affi N’guessan et j’ai surtout été interpelé par cette partie de son intervention : « Si je dialogue avec eux qui m’ont jeté en prison et qui nous ont chassé du pouvoir, ce n’est pas avec Gbagbo que je ne dialoguerai pas. Mais je préfère cette fois que ce soit dans un autre contexte puisqu’il n’est plus arbitre mais acteur. »

Sans rentrer dans les détails de Bruxelles, je voudrais m’appesantir sur la dernière phrase de cet extrait. Ainsi donc, Affi N’guessan vient après toutes ces années de se rendre compte que contrairement à ce qu’il pensait, le président Gbagbo n’était pas dans un rôle d’arbitre mais bien d’acteur. Parce que la logique de Affi et son camp a toujours consisté à dire que le président Gbagbo n’a pas fait acte de candidature à la présidence du FPI et que c’est un groupe conduit par Nady Bamba qu’il qualifiait de « pivot du complot » dans lequel Stéphane Kipré aurait le rôle de falsificateur de signature qui a mené cette mission :
« C’est lui (Stéphane Kipré) qui a signé, c’est lui qui a imité la signature de Gbagbo. Je sais que c’est lui qui a fait un faux. Ce sont des faussaires. On les connaît ici. Ils vont se cacher en France pour essayer d’emmerder les gens. » dira-t-il ! Pour donner du crédit à ses propos, il a même engagé un graphologue qui selon lui a dit que la signature du président Gbagbo n’était pas authentique. C’est aussi sur cette base que la justice a été invité dans ce conflit interne au FPI. C’est sur cette base que la justice lui a donné raison.

Aujourd’hui, constatant qu’il s’était trompé de bonne foi ; je suppose, ne faudrait-il pas qu’il commence par présenter ses excuses à toutes ces personnes qu’il a accusé à tort ? Ne faudrait-il pas qu’il ait l’humilité de réhabiliter feu Abou Drahamane Sangaré vis-à-vis de ceux qui le suivent ?

Parce que si le président Gbagbo n’est pas arbitre mais acteur, cela signifie qu’il a bien fait acte de candidature au congrès du FPI, que personne n’a imité sa signature et que par conséquent, Sangaré était dans le vrai et Stéphane Kipré un pauvre innocent. C’est une question de logique. Parce que je sais faire la différence entre « Gbagbo n’est pas candidat » et « Gbagbo ne peut pas être candidat ». Sa thèse était la première. Maintenant qu’il est acquis qu’il s’est trompé et qu’il le confesse lui-même, l’humilité devrait l’inviter à une autre démarche.

Après, je milite pour l’unité au sein de l’opposition ivoirienne et surtout de la gauche progressiste, sauf si, entre temps, certains ont changé de camp et ont rejoint celui de l’oppresseur. Soyons animé d’humilité pour donner une chance aux retrouvailles.
Steve Beko

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Côte d’Ivoire :Affi N’guesan: c’est Gbagbo qui a créé la rébellion au sein du parti(FPI) contre nous (Affi N’guesan )qui sommes les vrais démocrates.

Affi N’guesan : »Le président Gbagbo est le chef de la dissidence au sein du FPI. IL n’est pas le président du FPI,ceux qui pensent que Gbagbo est le président du FPI qu’ils me disent si c’est à la Haye qu’ils l’ont voté. Le président Gbagbo est président fondateur du FPI mais il n’est pas le président du FPI.Bien vrai que Gbagbo soit aimé celà n’empêche que je sois déçu de son attitude parce qu’en réalité,il veut mon assassinat politique. Si le président Gbagbo veut reprendre le FPI,qu’il fasse preuve de sagesse et qu’il arrête de mentir en faisant croire aux gens qu’il est le président du FPI. On ne devient pas président du FPI de cette façon ».
Afrique Impact

Affi: « Gbagbo n’est pas le président du FPI, Ni aujourd’hui ni demain je ne reconnaîtrai pas ça. Où a-t-il été élu ?À La Haye ? »

Affi en conférence de presse :«Gbagbo ne m’a pas ramassé dans les ordures, il m’a fait, moi aussi je l’ai fait.»

 » Je ne reconnaîtrai jamais le président GBAGBO comme président du FPI.  » AFFI N’GUESSAN

À quel titre Affi allait rencontrer le Président Gbagbo? En tant que Président du FPI? En tant qu’ami pour une visite privée? Et c’est là tout le problème. On est en politique et il y a des codes, des protocoles qui sont lourds de sens et de conséquences, et qui sont à respecter. Pour que le président Gbagbo accepte l’idée de le rencontrer, Affi s’etait engagé, cela avant son départ pour la France, à reconnaître publiquement que c’était Laurent Gbagbo le Président du FPI. En lieu et place, Affi s’est contenté de dire “Je vais en Belgique rencontrer mon Patron”. Ce n’était pas suffisant car ce n’était pas clair. Gbagbo était-il son patron en tant que Président du FPI? Ou, était-il son ancien patron en tant que Président de la République? Le flou de sa déclaration l’a rattrapé à Paris. Pris au piège de sa propre turpitude, et peut-être aussi de son égo, il a préféré retourner à Abidjan, se disant humilié et en tentant de se justifier en disant des contre vérités. Je pense que le Président Gbagbo a fait ce qu’il y avait lieu de faire. Mieux, cela permet de comprendre clairement, dans le long bras de fer qu’il y a eu entre Affi et Sangaré, qui disait vrai, notamment à propos de la candidature de Gbagbo à la présidence du FPI. Affi a voulu prendre la place de Laurent Gbagbo au FPI et auprès des ivoiriens parce qu’il estimait que Laurent Gbagbo était mort politiquement “dans un cercueil en route pour le cimetière” et qu’il fallait “tourner sa page”. Le résultat est là: échec sur toute la ligne. Laurent Gbagbo et Blé Goudé sont maintenant des hommes libres et totalement réhabilités. Et nous avons leur retour à préparer pour reprendre la lutte de notre souveraineté, de notre émancipation et de notre développement par et pour nous dans un cadre réellement démocratique et respectueux des droits humains. Le FPI n’a pas besoin en son sein de personnes qui pensent et se soumettent à la maxime suivante, je cite Affi, “Ce sont les occidentaux qui font et défont les chefs d’états en Afrique”. On passe à autre chose. Qu’il se soumette aux conditions fixées par le Président Gbagbo si tant est qu’il veut retourner à la famille FPI, sinon qu’il rejoigne Concorde au sein du RHDP ou le PDCI qui le courtise ou, mieux, qu’il crée son propre parti avec ses supporteurs qui épousent sa “vision” politique de soumission à l’occident.
Nous, au FPI, nous respecterons son choix.
Ôlè Nguessan Yapi

Affi- Gbagbo: RDV manqué. Ce qui s’est passé.

Le 3 mars 2019, Pascal Affi N’guessan président du FPI autorisé veut croiser Laurent Gbagbo. Il en parle au diplomate Emmanuel Ackah ancien ambassadeur de Gbagbo à Accra. Il avait déjà sollicité ce dernier pour la même doléance quand Laurent Gbagbo croupissait dans une geôle onusienne en Hollande. La demande d’audience parvient à Gbagbo qui pose les conditions énumérées dans le communiqué qui a fuit hier 22 mars 2019 et qui porte la signature d’Assoa Adou SG de la branche légitime du FPI, la branche dite GOR( Gbagbo ou rien).

L’ancien premier ministre accepte les conditions de son « Patron » mais sans satisfaire au préalable de la rencontre, il s’envole pour Paris aux fins de rallier Bruxelles.
C’est cette démarche d’Affi Nguessan qui suscite interrogation après bonne analyse. Si tout était acté et qu il n’y avait aucune entrave a la rencontre, pourquoi passer par Paris?! L’ambassadeur Ackah ne pouvait-il pas l’attendre en Belgique?

Le député de Bongouanou est venu à Paris pour continuer à semer le doute. Il voulait voir Gbagbo avant de faire toute déclaration. Ce n’était pourtant pas le principe convenu par les deux parties. A Paris, Assoa Adou lui rappelle ses engagements et lui demande de parler à Norbert Navarro l’ancien correspondant de Rfi a Abidjan. Ce dernier tombé sous le charme de la galaxie Gbagbo rêve de retourner dans la capitale ivoirienne car confiné dans un placard à Issy les Moulineaux( siège de Rfi) après un reportage favorable à l’ancien président au début de la crise post-électorale de 2010. Affi avait souhaité parler à son micro car il connaît bien Navarro qui lui a été présenté par son ex chargé de communication Eric Ané.
Pour un introduit qui a suivi toute cette affaire:  » Affi est en mission commandée. Il savait qu’il n’allait pas satisfaire au préalable de Gbagbo, il veut juste faire passer ce dernier pour celui qui refuse tout dialogue au FPI et donc qui n’est pas a même de réconcilier les ivoiriens. »
Armand Iré

Conférence de presse, d’affi N’guessan, l’homme commis pour vider le FPI de sa substance

« …Ce sont les gens qui ont courru derrière Gbagbo et disait Gbagbo ! Gbagbo ! qui l’ont fait….C’est pas parce que toute l’Afrique parle de toi que tu vas mépriser ces gens là. On dit il m’a fait mais moi aussi je l’ai fait…Je suis rentré au FPI en 1986 quand lui il était en exil donc c’est lui qui m’a trouvé dans le parti car c’est le parti d’abord…
…Gbagbo est le chef de la fronde…Si le Président Gbagbo fait preuve de sagesse et sort de la fronde…ça ne lui ressemble pas..
on le fait passer pour le père de la démocratie alors comment le père de la démocratie veut devenir président d’un parti par la déclaration d’un individu sans passer par le congrès… Mais tout ça illustre l’incompétence qui est en face car pour moi c’est une affaire d’incompétence…Mais l’incompétence est une question de générations et de temps… Ce Mr Bouteflika a rendu tous les services à l’Algérie mais est-ce que c’est pas mieux de le mettre de côté pour l’avenir de l’Algérie ? Les Zimbabwéens ont réglé leur problème aussi. En Côte d’Ivioire faut pas qu’on ai notre Mugabé…Si le Pdt Gbagbo rentre au pays et qu’il n’a plus en procès avec la CPI et que les élections arrivent, il est notre candidat. C’est pourquoi je ne comprend pas cette bataille qu’il mène contre moi…La seule façon d’expliquer son attitude c’est qu’il n’y est aucune alternative, c’est lui ou rien, et c’est ce que ses partisans disent, Gbagbo Ou Rien, et nous on ne peut pas accepter ça, il faut une alternative…Si Gbagbo donc ne peut pas être candidat, moi je serai candidat à la candidature, sinon le reste c’est de la sorcellerie « 

Mon commentaire: Allez créer votre parti comme ça, on pourra échanger comme des adversaires politiques. Mais tant que vous garderez cette posture, vous serrez toujours considérés comme des ennemis internes et on vous recevra toujours avec des préalables.
GBAGBO OU RIEN piann voilà
Vincent Damana

S’ATTAQUER AU PÈRE DE LA DÉMOCRATIE IVOIRIENNE, C’EST S’ATTAQUER AU GBAGBOÏSME.

Monsieur pascal Affi N’Guessan,
Votre message à l’endroit du père de la démocratie ivoirienne, le Président Laurent Gbagbo, teinté d’arrogance primaire ne peut être accepté en l’état.
Si vous avez fait le choix de vous enfermer dans une arrogance maladive qui vous pousse à dénigrer notre Guide national, libre de ses actes et de ses pensées pour apparaître dans les radars recruteurs du pouvoir criminel d’Abidjan ou des pilleurs du continent africain, grand bien vous fasse, mais de grâce, épargnez le peuple de Côte d’Ivoire dans cette folie.

Vous n’avez aucune valeur aux yeux des ivoiriens, parce que vous êtes sans conviction. Votre nom rime avec la TRAHISON. Donc merci de mettre votre folie en veilleuse afin de ne pas déranger ceux qui, avec les moyens qui sont leurs, essaient de redonner un semblant d’honneur au peuple de Côte d’Ivoire.
Les ivoiriens ne sont pas des dupes.
Et sachez-le, ils ne vous suivront pas dans votre folie. Vous irez seul à Bingerville.
Armando Le Grand
#CIV225_AIRD

Affi : Après ces terribles aveux, ses suiveurs, de bonne foi, ont-ils encore d’autre choix que celui de se tenir en marge de ce suicide collectif certain ?

Ouf, Monsieur Affi vient enfin de libérer tout le monde, et surtout, ses suiveurs, à l’issue de sa conférence de presse de ce samedi 23 mars 2019, et pour cause.

I• DE L’AVEU TARDIF MAIS SALVATEUR DU TOURNAGE DE LA PAGE GBAGBO

Monsieur AFFI Nguessan Pascal, en particulier, et ses suiveurs, en général, se sont toujours défendus contre la sérieuse accusation d’avoir dangereusement tenté de « tourner la lourde page Gbagbo ».

Aussi pour rendre audible et dirimante leur défense, ce conglomérat de malfaisants n’a-t-il eu de cesse de soutenir, depuis 2014, que Gbagbo n’aurait jamais voulu être candidat à la Présidence du Front Populaire Ivoirien. Que sa « prétendue » candidature au 3ème congrès ordinaire du FPI, ne serait, ni plus, ni moins qu’une pure orchestration d’incapables adversaires de AFFI au sein du parti, sur place à Abidjan, étreints par une sérieuse convoitise vis-à-vis de son précieux fauteuil.

Mais, à l’issue des propos, sans ambages, tenus ce jour, par Affi, pendant sa conférence de presse, le moindre bénéfice du doute ou une quelconque circonstance atténuante pourraient-ils encore être accordés à cet homme quant à sa claire volonté de conjuguer indignement le Président Laurent GBAGBO au passé ?

En effet, répondant à la question d’un journaliste, sieur AFFI a affirmé, sans détour, « qu’il a dorénavant en face de lui une incompétence », parlant clairement de Gbagbo.

Se montrant plus clair et incisif, AFFI s’est cru en devoir de prescrire « qu’il faut une alternative à GBAGBO ». Aussi a-t-il convoqué des cas contemporains, en comparant, entre autres, le Président Laurent GBAGBO à l’Algérien BOUTEFLIKA dont la candidature aux présidentielles imminentes vient d’être jugulée par la rue ». Affi s’est par la suite renchéri en saluant les moyens de l’éviction du Zimbabwéen MUGABE, éviction qu’il a justifiée par une certaine sénilité de ce dirigeant panafricaniste.

Entre-nous, après de tels graves propos, quel avocat, marsien, viendra-t-il nous démontrer encore que cet Affi n’a jamais voulu tourner indignement l’épaisse page Gbagbo ?

II• LE PLAN DIABOLIQUE AFFI VAILLAMMENT CIRCONSCRIT

Contrairement à ce que AFFI faisait croire depuis l’acquittement du Président Laurent GBAGBO le 15 janvier dernier, ce, pour parvenir à continuer d’attendrir la plupart de ses suiveurs, et pas des moindres, et lui accordant encore une bonne foi résiduelle, notre puriste légaliste, AFFI, n’entendait nullement concéder son pompeux titre de « Président du FPI » , à l’effet de permettre à ce grand parti de s’organiser à l’orée des présidentielles 2020.

À preuve, AFFI N’guessan se dit « surpris qu’un démocrate, du calibre de Gbagbo, en soit à rêver qu’on acquiert la qualité de Président du FPI par allégeance de sa part ». Monsieur Affi croit subséquemment devoir instruire le Président Laurent GBAGBO, en lui faisant remarquer « qu’on ne devient Président du Fpi qu’au moyen des suffrages accordés par les militants, et non par les Déclarations siennes à la presse ».

Ne s’infère-t-il pas de tels graves propos qu’aucune audience, accordée par le Président Laurent GBAGBO à cet individu, n’éclorait la moindre cohésion au sein du parti qu’autant que ledit GBAGBO eût sollennellement homologué le faux titre de « Président du FPI » de Affi, à l’issue d’une telle entrevue.

Il en découle dès lors que c’est au moyen d’une expérience, et surtout, de la connaissance parfaite de cet individu qu’il ne lui a pas été permis d’atterir devant le Président Laurent GBAGBO ? Car, ç’aurait été un geste fatal en ce que devant servir de renfort à la sève nourricière de la nocivité congénitale de ce dangereux indivdu.

III• LES AFFIDÉS, DÉSORMAIS FACE À LEUR DESTIN INDIVIDUEL

Après ces graves propos, lequel parmi les cadres et autres militants du Fpi, s’étant laissés entraîner par AFFI pendant ces 5années, au moyen du mensonge, de la méchanceté gratuite, en tout cas, de la perfidie, prétendra encore ignorer les ignobles motivations personnelles et suicidaires de Affi ?

En effet, tout militant du FPI ou sympathisant, abusé pendant ces 5 années par Affi, qui n’abandonnera pas immédiatement, définitivement et solennellement cet homme, s’exposera, à juste titre, au traitement que méritent tous les ennemis du peuple ivoirien en lutte, et dont AFFI vient de se proclamer chef.

À bon entendeur, salut !

From l’Activateur Tchedjougou OUATTARA
Roger Dakouri Diaz

Hier j’ai dit que Gbagbo n’a besoin ni de logo ou d’alliance pour gagner une élection.
Des gens ont réagit pour dire que c’est une vue de l’esprit, c’est pas réaliste, etc…
Personnellement, je ne sais rien de ses motivations et encore moins de ses intentions d’être candidat ou pas. Soit et peu importe.

Mais il y a 2 Gbagbo. Celui d’avant 2011 et celui d’après la haye. C’est deux auras différents, 2 charismes différents.
Actuellement, sûrement que beaucoup ne mesurent pas la force de la chose, encore moins la charge spirituelle que pourrait porter ce Gbagbo, justement sorti de prison et dont l’approche sera désormais celle d’un leader intransigeant et principiel.

Ce gars là, il a tout bravé comme aucun ivoirien. Et pour l’imaginaire ivoirien, c’est un superman.

A moins que lui-même décide de raccrocher pour de bon de la politique, il a tous les atouts pour gagner sans logo, ni alliance. Il est lui-même une marque, un logo et un alliage. Il lui suffirait de mettre en place une vraie équipe de campagne et le tour est joué.
Synzi Dadié

PASCAL AFFI N’GUESSAN, DES PAROLES ET DES MOTS.

Pascal AFFI N’guessan à propos de Gbagbo le19 octobre 2013

 » Juste après la proclamation du multipartisme, je suis devenu son directeur de cabinet. Le Congrès de 1994, il m’a fait l’honneur de me donner la présidence de ce congrès qui été déterminant. En 1995, il m’a dit «Affi, tu seras mon directeur de campagne ». Évidemment, vous connaissez l’histoire et nous avons été contraints de boycotter l’élection présidentielle. Mais je suis resté son directeur de cabinet jusqu’en 2000, où il m’a reconduit comme directeur de campagne. Et quand il a gagné les élections, c’est sur moi que Gbagbo et Sangaré ont porté leur choix pour diriger le premier gouvernement de la Refondation. Et en juillet 2001, le même Gbagbo a dit : «Affi c’est toi qui va prendre la direction du parti». Pourtant, je n’étais pas forcément le meilleur, le plus ancien ni le plus intelligent parmi tous les cadres du Fpi. Donc un tel homme qui est votre bonne étoile (…) vous ne pourrez et vous ne pouvez jamais l’abandonner. Donc la cause de Gbagbo, c’est ma cause. Parce que je suis président du FPI, mais surtout pour ce qu’il représente dans ma vie et dans mon parcours politique.

Affi N’Guessan à propos de Gbagbo en mai 2016 :

« Laurent Gbagbo a été et reste une force pour le parti. Mais aussi est un handicap. Aujourd’hui, notre travail consiste à permettre à tous ceux qui sont restés dans cette posture messianique d’évoluer et d’avoir une attitude plus rationnelle», ( Jeune Afrique mai 2016)

Affi Nguessan à propos de Gbagbo en 2014 à Abengourou :

« Je ne comprends pas que certains orphelins s’accrochent désespérément au cercueil en sachant bien qu’il va être enterré. Pour moi on ne fait pas la politique avec l’émotion. On doit être capable de dépasser les émotions et avoir le courage de tourner la page quand c’est nécessaire pour continuer la lutte. »

Affi N’Guessan à propos de Sangaré Abou Drahamane:

 » «Sangaré a reçu 150 millions d’arriérés au titre de sa rente viagère. Ça, il a pris. Pourtant, il ne voulait pas qu’on aille discuter avec le gouvernement », (cité par le Nouveau Réveil du 31 mars 2015)

Affi N’Guessan à propos de Simone Gbagbo :

« Nos tempéraments étaient trop différents pour que l’on s’entende. Elle était sanguine, et moi, plus rationnel. » (Source Jeune Afrique )

Affi N’Guessan à propos de Assoa Adou avant son arrestation :

« Assoa Adou a un mandat d’arrêt contre lui, mais il a oublié cela. J’ai fait en sorte qu’il rentre, il porte des costumes maintenant, il peut se promener, il a été escorté de Noé jusqu’à Abidjan et il vient s’asseoir pour m’insulter. »

Affi N’Guessan à propos de Hubert Oulaye avant son arrestation :

 » Hubert Oulaye nous insulte, pourtant il est content d’être en Côte d’Ivoire. »

Affi N’Guessan à propos de Mme Nady Bamba :

« (…) Dans cette affaire, il ne faut pas oublier Nady Bamba. C’est elle le pivot, les autres ne sont que des instruments. Et c’est très souvent ses journaux qui sont à la pointe du combat contre nous. Elle attend qu’on me chasse pour rentrer en Côte d’Ivoire avec son groupe constitué de Demba Traoré, Stéphane Kipré,…Elle nous a suffisamment fait de mal, parce qu’elle est pour beaucoup dans notre chute ».

Affi N’Guessan à propos de Stéphane Kipré

« Je sais que c’est lui qui a fait cette lettre. Ce sont des faussaires, on les connaît ici et ils vont se cacher en France pour essayer de nous emmerder. S’il est garçon, qu’il vienne. Si ce n’est pas Gbagbo, il serait en prison aujourd’hui. S’il n’était pas un proche de Gbagbo, il serait en prison. Aujourd’hui il est assis en France et il nous emmerde. Alors que c’est un faussaire connu de tout le monde  »

Affi N’Guessan à propos de lui-même :

« La perception qu’a l’opinion de ma personnalité, ma stature, a changé. Je me suis positionné comme le chef de l’opposition même si le résultat officiel de 9% ne nous a pas satisfaits. 2020, c’est la fin d’une génération et l’avènement d’une autre avec des gens comme moi, l’homme de la situation. »
Alexis Gnagno