Gambie: la décision de la Cour suprême reportée au mois de mai prochain
En attendant, le nouveau président doit être intronisé le 19 janvier 2017…
Allons-nous vers un scénario ivoirien?
10/01/2017 la Cour Suprême gambienne a annoncé que la décision de recours de Yahya Jammeh contre les résultats de l’élection présidentielle de décembre 2016 sera examinée le mois de mai 2017.
La Cour suprême gambienne est donc dans l’impossibilité de statuer sur le recours du chef de l’Etat faute de la totalité des juges, a déclaré mardi le président de la Cour, Emmanuel Fagbenle.
« Nous ne pourrons statuer que lorsque la Cour sera au complet« , avec l’arrivée de juges attendus du Nigeria et de Sierra Leone dans les prochains mois, a affirmé M. Fagbenle lors d’une audience sur ce dossier, précisant que ces deux pays africains avaient indiqué ne pas disposer de magistrats pour remplir cette mission dans l’immédiat.
Balanta Mané, journaldupays.com
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Gambie: Yaya Jammeh est-il en train de montrer qu’il reste le maître du jeu dans son pays ? Selon des sources concordantes , le Président gambien a déplacé de deux jours sa rencontre avec la mission de la Cedeao, qui était attendue ce mercredi à Banjul.
« Jammeh a dit qu’il n’est pas en mesure de recevoir la délégation demain. Il a fixé le rendez-vous à vendredi prochain » détaille un de nos interlocuteurs.
Au sortir de la dernière réunion sur la crise gambienne, tenue lundi à Abuja, au Nigeria, la Cedeao a décidé d’envoyer une mission en Gambie.
Objectif : tenter, une nouvelle fois, de convaincre Jammeh de quitter le pouvoir à la fin de son mandat, officiellement le 18 janvier. « Nous restons sur la même ligne, c’est-à-dire mettre tout en œuvre pour trouver une issue diplomatique à la crise ».
Ivoire Gbagbo #REZOPANACOM
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j’en profite pour rajouter cette chronique de Hassane Magued non publiée…
Révolution Permanente – Crise politique en Gambie:
Quand le Sénégal se complait dans son rôle de captiverie pour esclaves noirs!
Le temps passe mais l’histoire demeure. L’histoire des peuples. L’histoire d’un peuple. Le Sénégal. Avec son port légendaire de Saint Louis et ses captiveries de Gorée.
Une captiverie se définit comme “un local exclusivement réservé pour enfermer les esclaves destinés à la traite”. Dans son principe, la captiverie est comme un enclos pour bétail. Le jour, on sort le bétail. A la tombée de la nuit, on le conduit à la captiverie, c’est-à-dire, à l’enclos dans lequel on enferme les esclaves noirs avant leur vente aux enchères à des maîtres blancs ou après les travaux champêtres.
Dans l’histoire douloureuse qui va se jouer bientôt en Gambie et qui se soldera par l’assassinat de Yaya Jameh, la diplomatie sénégalaise n’a pas hésité un seul instant à confirmer son rôle historique de captiverie pour nègres insoumis.
Les médias rapportent qu’il a été le premier pays à avoir menacé ouvertement un pays souverain comme la Gambie et à s’être proposé comme base arrière d’une opération militaire conduite par les militaires sénégalais et certains zozos africains sous l’égide de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest), cette organisation loufoque qui sert désormais de cagoule à la France pour mener ses guerres esclavagistes et coloniales contre les nègres qui refusent d’être aux ordres. Une guerre, là où il suffit de passer un simple accord politique, voter des lois d’amnistie, proposer un pays d’accueil et des indemnités de fonction à Yaya Jameh pour qu’il se retire en toute sécurité ? Il faut être le Sénégal pour appeler la meute affamée de Colons blancs à venir massacrer ses propres frères d’Afrique.
Comme hier en Côte d’Ivoire et en Libye, les diatribes incendiaires des dirigeants sénégalais en vue de conforter dans l’opinion occidentale, les initiatives criminelles de la France contre les Etats souverains d’Afrique francophone, ont déjà produits leurs effets dévastateurs.
En Côte d’Ivoire notamment, les militaires sénégalais et le commandement militaires sénégalais venant en appui aux mercenaires burkinabés et autres, ont tenu sans aucun remord, le fouet létal qui a servi à massacrer des milliers d’étudiants ivoiriens et des femmes dépourvues de toute défense, ignorant par ailleurs pourquoi la France et leurs frères africains leurs donnaient la mort.
En Libye, l’ingratitude congénitale d’un Abdoulaye Wade, nègre de service, soumis comme un bon nègre de cour, a su aiguiser la haine occidentale et accélérer la destruction de ce grand et beau pays et favoriser l’assassinat par la France du seul chef d’Etat africain qui œuvrait à l’indépendance réelle de l’Afrique. Repose en paix Mon Colonel!
Mais avant tous ces événements, plusieurs intellectuels n’ont pas manqué de rapporter que l’argent qui a servi à financer en partie l’effort de guerre de la France contre le peuple souverain de Côte d’Ivoire, cet argent du contribuable ivoirien volé à la BCEAO (Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest), a été blanchi au Sénégal par le Sénégal. Jusqu’à ce jour, pas même un début d’enquête n’a vu le jour sur cette question gravissime qui reste un crime de complicité de financement d’activités terroristes.
Mais qu’est-ce qui peut nous surprendre ?
Nous étions à Gorée. Nous avons été à Saint Louis. Nous sommes à Dakar. Le temps est passé. L’histoire est restée et elle se répète. L’enjeu a toujours été le même. Servir les intérêts du Négrier. Servir de base arrière au Colon qui veut soumettre le Nègre intraitable. Jouer les bons nègres de cour. Donner dans l’occidentalement correct, je veux dire, dans le politiquement correct. Le regard tourné vers le maître blanc, celui dont l’opinion reste “le baromètre de l’entrée ou non de l’Africain dans l’Histoire”.
Acclamons le Sénégal ivre et fier de sa liaison dangereuse, sans dignité nègre, désafricanisé, préférant la guerre au dialogue entre Africains, se mettant ainsi au service de la cause perdue de l’homme blanc.
Mais disons au Sénégal que lui et son maître blanc ont échoué en Côte d’Ivoire. Il est vrai qu’une marionnette coloniale y a été installée. Mais la pensée révolutionnaire y a poussé des racines profondes. Elle a donné des fleurs et de beaux fruits. Bientôt, ce sera le temps de la récolte. En ce temps-là, il n’y aura aucun état d’âme. La riposte sera à la hauteur du mépris.
Disons au Sénégal que lui et son maître blanc échoueront également en Gambie. L’assassinat programmé de Yaya Jameh n’y changera rien. Un jeune sous-officier remettra de l’ordre très vite. L’esprit de liberté survit toujours à tout combattant de la Liberté qui s’en va.
Et après quoi, viendra le tour du grand complice du drame de l’Afrique d’hier à aujourd’hui.
A Très Bientôt.
Hassane Magued
La Révolution Permanente N°00529/12/16
Infodabidjan.net