CPI : retour sur l’affaire du Novotel
Enlèvement et mort de Yves Lambelin : Le témoin explique à la CPI que c’est à cause d’eux (journalistes)
une explication qui peut expliquer l’enlèvement de Franz di Rippel, gérant de l’Hôtel, mais pas celle d’Yves Lamblin, qui n’est certainement pas fortuite, alors que c’est un ami de Philippe Rémond, lui-même assassiné par les sbires de Ouattara, sur probable demande de la France.
Qui sont ces soldats? L’armée officielle du président Gbagbo, où les rebelles reconvertis avant l’heure en armée régalienne d’un rebelle reconnu le 5 mai par la communauté internationale? Rappelons que le général Dogbo Blé, donc celui qui aurait pu appliquer les ordres de Gbgabo, a bien précisé qu’il n’y avait eu aucune intervention au Novotel par l’armée loyaliste accusée par Ouattara and Co.
- Source: : Ivoirematin-News | Le 12 juillet, 2017
Selon lui, Yves Lambelin et les autres personnes ont été enlevées parce qu’elles protégeaient les journalistes, en particulier lui le témoin. Il a expliqué à la CPI ce que l’un des rares employés à l’hôtel ce jour lui a rapporté. « Les soldats étaient venus et réclamaient les journalistes qui logeaient dans l’hôtel. Le directeur a essayé de les en dissuader. Il avait une caméra à circuit fermé dans sa chambre (…) Les soldats sont allés dans la chambre du directeur et il ont vu la caméra », a dit Seyi Rhodes.
« Je crois que le directeur était dans une situation difficile. Les soldats avaient l’intention de prendre les journalistes avec eux, c’est pour cela qu’ils étaient venus. Il leur alors demandé de le prendre à la place des journalistes », affirme-t-il. Le Directeur de Novotel et Yves Lambelin se sont livrés pensant que leurs vies seraient épargnées parce qu’ils étaient bien connus en Côte d’Ivoire. C’est du moins ce qu’a supposé le témoin.
Mais à l’en croire, les soldats le cherchaient lui. Car l’employé du Novetel qui lui a rapporté la scène, lui a dit. « Ils vous ont vu, vous précisément, nommément. Ils vous ont vu, ils veulent vous avoir ». Le journaliste était à Abidjan pour faire un documentaire sur la crise post-électorale. Il a suivi les jeunes patriotes notamment le leader Charles Blé Goudé. Il a dit qu’à un moment donné sa vie était menacée, que sa photo apparaissait sur la télévision nationale.
Auteur: César DJEDJE MEL – Ivoirematin-News