La version d’Hamed Bakayoko contestée en Côte-d’Ivoire: « Le vrai récit des meurtres des 2 gendarmes à Niamoin (Bouna) »

Assassinat des gendarmes à Bouna: je vous prie de bien lire ce qui s’est réellement passé, Mr le ministre, messieurs de la presse, messieurs de mon avenir ma réussite et tous ceux qui tergiversent encore sans aucun respect pour la vie. Voici ce qui s’est passe à Niamoin, sous-préfecture de Bouna.

Selon un camarade (gendarme) qui s’est rendu sur les lieux:

Je viens de Bouna: Assassinat de nos frères d’armes, les faits:

La Brigade de Gendarmerie de Bouna tient un poste à Doropo. Le mercredi 16/11/2016, aux environs de o9 heures, les gendarmes en service au poste précité sont saisis d’un cas d’accident corporel sur un axe menant dans le village de Niamoin. Compte rendu est fait au Commandant de Brigade qui demande au chef de poste de Doropo d’envoyer deux éléments sur les lieux pour le constat. Les Mdl/chef Ouattara Mamadou et Yao Maxime sont désignés pour cette mission. Ils se rendent alors sur les lieux et procèdent aux constatations d’usage. Ensuite ils se rendent chez le chef du village de Niamoin pour auditionner le chauffeur. Ce dernier signifie aux gendarmes que deux personnes blessées lors de l’accident se trouvent à l’infirmerie pour des soins. Les deux OPJ se rendent à ladite infirmerie pour auditionner les deux blessés. (1ere partie).

En pleine enquête à l’infirmerie, un élément FRCI arrive affolé à l’infirmerie la main ensanglantée et dit aux gendarmes que des gens veulent le tuer sur l’axe Doropo – Tehini. En compagnie du chef du village de Niamoin, les gendarmes stoppent la 1ère enquête et se rendent où le FRCI prétend être en danger de mort.

SURPRISE:

(02)deux corps sans vie gisent au sol, criblés de balles. Aussitôt, les gendarmes retournent à l’infirmerie et demandent à l’élément FRCI de les éclairer sur les corps criblés de balles. Au moment où l’élément FRCI balbutiait pour tenter de se justifier, l’infirmerie est assiégée par les Lobis de Niamoin. Les gendarmes qui évidemment ne se sentaient pas concernés par cette affaire de meurtre vont tenter une médiation. Mais les événements vont s’accélérer lorsque les badauds scandent « corps habillé, c’est corps habillé, il faut les tuer tous ». Armés de barres de fers, de machettes et autres gourdins, les badauds envahissent l’infirmerie et ordonnent au personnel soignant de leur livrer le militaire et nos deux Officiers de Police Judiciaires (les deux Gendarmes) qui viennent ainsi d’avoir affaire. Eh Dieu !!!.

DEUXIÈME PARTIE:
Les meneurs commencent à casser les portes de tous les locaux. Les gendarmes sans armes, je dis bien sans armes, sentant la menace de mort sortent par la fenêtre d’où ils s’étaient réfugiés et tentent d’échapper à leurs poursuivants. Peine perdue. Ils sont rattrapés et l’un après l’autre, traînés au sol, assommés sur la tête à l’aide de bars de fers et achevés définitivement par des coups de machettes et des grosses pierres sur la tête comme si on tuait des porcs. Après leur forfait, les Lobis de Doropo et Niamoin assoiffés de sang fouillent les corps, récupèrent tous les biens des gendarmes et rejoignent tranquillement, le cœur apaisé leurs familles à leurs domiciles respectifs.

Voici le film des événements. Il ne s’agit pas de racket comme tente de faire croire la presse nationale. Trop c’est trop, arrêtons la désinformation messieurs de la rti, il ne s’agit nullement d’affrontement!!!!

Nous venons de rencontrer le Commandant supérieur chargé de la gendarmerie territoriale qui nous demande de renoncer à la vengeance mais plutôt de mener à bien nos investigations pour que justice soit faite car c’est notre propre couteau qui nous a poignardé.

On ne se venge pas contre le peuple.

Pro patria, Pro lege.

Adieu Ouattara et Yao Maxime.

De la haut, veillez sur vos enfants et sur vos veuves.

Adieu frères d’arme.